Couche avec lequel elle finit par se confondre. Dans lés parties supë-
ie rieures de la montagne, on trouve des couches de conglomérats
très-grossiers, oit il existe des cailloux roules gros comme la
. la tête, de calcaire noir, remplis de veines spathiques blanches,
et des masses arrondies de porphyre, qui semblent bien encore
être des cailloux roulés, mais qu’on pourrait regarder
aussi, avec quelques géologues, comme n’étant que des nids.
L’observation des amas lenticulaires précédens pourrait conduire
à cette opinion, que je ne prétends cependant ni adopter
ni combattre; j’observerai seulement que la présence des cail-
Gris fin solide, loux roulés calcaires semblerait déterminer une petite présomption
en faveur de la première idée. Au-dessus de ces dépôts
grossiers, on retrouve encore des grès rouges très-fins, très-
solides, qui renferment beaucoup de paillettes de mica, et sont
tout-à-fait semblables à ceux des couches inferieures : ce sont
eux qui forment dans cette partie la surface du terrain.
Je me suis perdu au milieu des bois, mais en me dirigéant au
de porphyre, nord, je suis arrivé sur des montagnes moins elevees que les
précédentes, et qui doivent se trouver entre Oroszlo et Egregy,
puisque en marchant ensuite àl’ouest, je suis venu aboutir sur
le grand chemin d’Oroszlo a Fünfkirchen, vers 1 endroit le plus
élevé. J’ai trouvé dans ces montagnes du grès rouge comme
dans les précédentes; mais j’y ai observé en même temps de
grandes masses de porphyres, qui çà et là font saillie au milieu
des grès, quelquefois sur des étendues assez considérables, où
elles sont tantôt entièrement à nu , tantôt recouvertes des
va™tiOTSaece sables rouges. Ces porphyres, étudiés ainsi dans de grandes
ponAj"- masses ^ présentent un assez grand nombre de variétés de couleur
et de finesse d’un endroit a 1 autre ; il y en a dont la pâte
est d’un brun foncé, presque noir, d’autres où elle est rouge de
sJng , et d’autre où elle est jaune ou grise : les. cristaux de quarz
sont aussi-plus ou moins abondans. Mais ce qu’il y a de plus remarquable
dans ces roches, c’est la structure bréchiforme
qu’elles présentent quelquefois. On y voit des taches, tantôt angulaires,
tantôt arrondies, de couleur et de texture différentes
du reste de la masse, et qu’on croirait appartenir à des fragmens
étrangers, si l’on ne voyait souvent la matière qui les compose
se fondre insensiblement dans la pâte. Ici ce sont des parties homogènes
„ noires ou vertes, à cassure très-finement grenue,
présentant de très-petits cristaux de feldspath, et qui ressemblent
quelquefois, entièrement à la roche verte du haut de la
vallée de Vasas. Là les taches présentent les caractères de certaines
roches granitoïdes ou schisteuses : ce sont des petits grains
de feldspath lamelleux, mélangés irrégulièrement avec une matière
verte, ou des petites couches alternatives de l’une et de
l’autre substance. Mais quels que soient les caractères de ces
nidsfragmentoïdes, on voit clairement, en les examinant avec
soin, que la matière qui les compose passe au reste de la maSsè
sans qu’il soit possible d’assigner une limite qui existerait réellement
si c’était des fragmens roulés.
En descendant sur la pente occidentale de ces montagnes, je
trouvai des blocs qui, à une extrémité, présentaient du porphyre
bien caractérisé, tandis qu’à l’autre c’était une roche intermédiaire,
en quelque sorte, entre le porphyre et le grès. Ce
sont de part et d’autre les mêmes élémens, feldspath lamelleux
rouge, quarz hyalin, en grains ou en cristaux, le tout aglo-
méré sans ciment distinct. Il y a aussi des nids fragmentoïdes de
matières homogènes, mais qui passent moins distinctement à la
pâte que dans les porphyres précédens, et qui, par conséquent,
offrent encore beaucoup plus les caractères de cailloux roulés,:
t . a . 67
Slraclure
Bréchiforme.