Grès houillers.
Grès rouge
amygdaloïde.
Molasse.
Dépots
eóquillers.
1 2 8 r e l a t i o n H I S T O R IQ U E , c h a p . X I .
Il parait qu’il existe aussi, au-dessus du terrain de transition,
des dépôts qui appartiennent à des formations plus modernes.
M. Zipser indique positivement un grès grossier, qui repose sur
le calcaire de transition, à Szulyow, dans le comitatdeTrenc-
sen. Twrdozin, d’après le même auteur, doit être au milieu
d’un terrain de grès fin. Je sais, d’un autre côte', qu’au passage
de lablunka, il se trouve du calcaire de transition, qui est recouvert
par des grès tout-à-faît semblables à ceux que nous allons
voir dans les montagnes qui forment les limites entre la
Hongrie et la Galicie. Ces grès appartiennent nécessairement,
comme nous le ferons voir, à la formation des grès houillers.
Ce sont eux qui se prolongent dans la partie orientale de la Moravie,
où il parait qu’ils sont recouverts par du grès rouge
( Rothliegende ), qui, dans cette contrée comme dans tant
d’autres, présente des amygdaloïdes, que Fichtel a considérées
comme des productions volcaniques *. Ces grès se prolongent,
à ce qu’il paraît, sur les pentes septentrionales des Karpathes,
par lesquelles ils viennent sans doute rejoindre ceux que nous
venons de citer sur les frontières de la Galicie. Les observations
de Fichtel semblent indiquer que ces grès des frontières mora-
viennes et galiciennes reposent aussi sur les calcaires qui constituent
les plus hauts sommets.
Enfin, il paraît qu’il se trouve aussi dans la contrée de Ja-
‘blunka quelques dépôts de calcaire assez modernes, très-sableux,
remplis de nummulites, et tout-à-fait semblables à ceux
que nous avons trouvés à Lipcse, tome Ier, chapitre Y. Sans
* Ce sont les roches qui forment la montagne conique isolée de Alt-Tischein,
et qui ont été citées par Fichtel. Voyez Mineralogische Bemerkungen, von
den Karpathen „ pag. ■
F r o n t i è r e s d e g a l i c i e . 129
doute ces dépôts se rapportent aussi à une formation très-moderne,
et tout porte à croire qu’ils appartiennent à la molasse,
qui est si abondante en Hongrie.
Toutes ces montagnes calcaires présentent une grande quan- -r„r
rite d’eaux acidulés, qu’on retrouve dans un grand nombre de calcair'’
lieux différons, et qui ont formé partout des dépôts plus ou
moins considérables de tuf calcaire, dont les vallées du Vag-
Blanc et du Vag-Noir offrent, d’après les auteurs, des indices à
chaque pas. ■
Tels sont, en général, les faits qui sont parvenus à ma connaissance
sur cétte partie de la Hongrie, que je n’ai pas eu le temps
de parcourir et sur laquelle je ne puis réunir que les données
éparses çà et là dans divers ouvrages *.
Il était bien difficile , me trouvant à trois journées de Vil- Excursion«,
liczka, de ne pas être tenté de faire une excursion pour visiter I>ol°8m’
ces fameuses mines de sel, si connues dans toute l’Europe, tant
par leur importance, que par toutes les fables que l’on a débi- j t
tées sur elles. Je m’arrangeai pour faire transporter mes bagages
et mes collections, les premiers à Epériés, les secondes directement
à Pest; je ne conservai que le stricte nécessaire pour
* Consultez :
Ungrisches Magasin, tome n i et iv.
Fichtel, Mineralogische Bemerkungen,
Townson, Koyâge en Hongrie.
Brcdelzky, Beyträge zu r Topographie des Königsreichs Ungarn.
Vahlenberg, Flora Carpathorum, où l’on trouve de fort bons renseigne-
mens sur l’étendue et la disposition des montagnes calcaires autour des groupes
primitifs.
Zipser, Mineralogisches Handbudh von Ungarn.