Plaines
de l’Ondava.
Collines de
sables.
'Vallée de
Telkebanya.
hauts sommets ne sont guère à plus de 600 mètres au-dessus des
mers. Toutes ces montagnes sont couvertes de forêts e'paisses,
qui sont presque uniquement composées de chênes. La pente,
du côte' de Galzecs, est assez rapide, et partout on ne rencontre
encore que des conglome'rats trachytiques jusqu’à ce qu’on
soit arrive' dans la plaine, où l’on retrouve de nouveau des sables
et des grès qui forment des collines plus ou moins e'tendues
entre les nombreux ruisseaux qui arrosent celte contre'e. La
chaîne est peu large dans cette partie, mais elle l’est beaucoup
plus au uord, en se dirigeant vers Parano,
Après avoir fait cette excursion, je me dirigeai de nouveau
dans la montagne pour gagner Telkebanya; mais la plaine, ou
plutôt la masse de collines peu eleve'es, toutes composées de sables
et peu cultivées, qu’il faut traverser, est très-considérable.
On a alors une vue très-e'tendue sur la chaîne trachytique qui
se dirige vers Tokaj, et qui présente une conformation assez
remarquable par la forme conique et l’isolement des montagnes
qui la composent. C’est du sommet des collines qui se trouvent
au-dessus de Galzecs, que cette vue est plus belle et plus étendue
; le temps était heureusement assez beau pour en prendre
un croquis, que l’on voit plan IV, fig. 3. Tout le devant du tableau,
que l’on a en ce point sous les yeux, est un pays plat
cultivé ; mais les premières collines qui forment les avant-postes
des hautes montagnes, offrent déjà çà et là des bouquets de
bois ; toute la partie élevée qui se présente plus loin en est entièrement
couverte.
Je ne trouvai rien autre chose à observer que des sables et
des grès, dont il est encore difficile de reconnaître la nature, jusqu’à
un village qui est à l’ouest de Vilejte, et qui en est séparé
par des collines composées de porphyre molaire blanchâtre,
MONTAGNES ENTRE ÉPERlÉS ET TOKAJ. 197
très-celluleux. Il faut laisser ces collines à gauche et derrière
soi pour se diriger vers Telkebanya, et on traverse encore
quelques collines de grès jusqu’à ce qu’on soit arrivé au village
de Palhaza, derrière lequel se trouvent aussi des collines de
porphyre molaire, qui paraissent se lier avec celles que rfbus
venons de citer. Ces collines paraissent se prolonger aussi vers ll re
le sud pour se lier avec celles de même nature que nous trouverons
à Saros Patak.
En remontant la vallée, de Palhaza à Telkebanya, on com- c raE!0m&ai
mence à trouver à la gauche des conglomérats trachytiques,
dans lesquels la pâte est encore très-abondante ; ils sont bientôt
recouverts par des débris d’alluvion composés de sables et de
cailloux roulés de toute espèce de roches. La vallée s’élargit
alors et on marche pendant quelque temps au milieu des terres
cultivées, où, par conséquent, le minéralogiste n’a rien à voir.
Plus loin, les conglomérats reparaissent, et on les poursuit encore
pendant quelque temps, après quoi les montagnes s’éloignent
encore, et on ne peut plus voir que des fragmens épars
çà et là de diverses substances, des jaspes rouges, bruns et noirâtres,
des jaspes noirs résinoïdes, et enfin des cailloux roulés-
de porphyre molaire, qui tiennent quelquefois aux substances Conglomérat
/ / i T?' i j r p i i precedentes, .bn approchant de lelk ebi a/ nya, on rencontre, a\ il a de portpehy.r e mo*
gauche de la vallée, des collines qui sont composées de conglomérats
formés de porphyre molaire, et qui sont plus ou moins
grossiers; mais la nuit approchant, il me fallut remettre au lendemain
à les visiter plus exactement. J’arrivai à Telkebanya ou
Telki Bànya, village au pied des montagnes, à environ 240
mètres au-dessus des mers*, où l’on a autrefois exploité des
* 27 août 1818.
Telkebanya , C Hauteur du baromètre........................ r?44mill.
à \ Température. ................................. îSs**
7 heures. * Temps couvert.