Collines de
conglomérat
ponceus.
inent blanchâtre ou jaunâtre, d’une teinte ocracee, quelquefois
veine'e de rouge et de jaune, et assez analogue à certaine variété
de Thonstein. On y voit des taches blanches angulaires, plus
tendres que le reste de la masse, et où la matière est souvent
très-poreuse : il semblerait que ces taches fussent autant de frag-
mens de ponce. Ces sortes de dépôts paraissent devoir s etendre
assez loin dans la plaine; mais, comme ils sont recouverts par la
terre ve'ge'tale, on ne peut les voir que dans les points où 1 on
a fait quelques trous pour les exploiter. On en voit quelques
affleuremens dans les collines extrêmement basses qui se trouvent
au nord de la plaine, au pied des colhnes plus elevees qui
se lient avec celle de Tolcsva ; mais bientôt on les perd de vue,
et on retombe sur les conglomérats ponceux.
Les collines et montagnes de Tolcsva se lient avec une sérié
de montagnes, en général peu élevées, qui se dirigent vers Erdô-
Benye, et qu’on a constamment à sa droite en suivant le chemin.
Les collines plus ou moins élevées qui forment les avant-
postes de ces montagnes, sont composées de conglomérats ponceux
, qui sont, en général, mieux caractérisés que ceux de
Tolcsva, et qui peuvent même leur servir de point de comparaison,
parce qu’au milieu d’eux il s’en trouve encore où la ponce
est extrêmement altérée, et où l’on reconnaît toutes les variétés
difficiles à déterminer que nous avons décrites, mélangées avec
d’autres qui ne peuvent laisser aucun doute. Ces conglomérats
sont quelquefois sillonnés très-profondément par les torrens qui
descendent des montagnes pendant les grandes pluies : il y a des
ravins où les parois à pic ont plus de 100 pieds de hauteur, et
où l’on peut avec facilité étudier tous les débris qui composent
les collines. On y trouve une grande quantité de perlites tes-
tacés, qui offrent des variétés extrêmement agréables; c’est particnlièrement
de là que proviennent tous les échantillons de
perlite brunâtre ou rougeâtre, qui sont répandus dans les collections
sous le nom de perlite de Tokaj.
Les parties élevées de ces montagnes présentent un autre &MpS'"sdc
genre d’intérêt; le perlite s’y trouve en place, et offre un grand
nombre de variétés qui méritent une attention particulière. Ces Leur structure
roches sont souvent escarpées à pic sur une grande hauteur, lorsqu".™ som
En examinant de loin ces escarpemens, on croit reconnaître e
un grand nombre de couches d’une certaine épaisseur, qui se
distinguent les unes des autres par une teinte de couleur particulière.
Dans quelques parties, ces couches sont horizontales;
dans d’autres, elles sont ondulées de mille manières, et quelquefois
repliées les unes sur les autres, en formant des zigzags
dont les angles sont souvent très-aigus. On peut concevoir d’abord
, en considérant ces roches en grand, et à une certaine distance,
d’où on peut souvent suivre de l’oeil les escarpemens sur
une grande étendue, que leur masse est formée de dépôts successifs
de roches de diverse nature, ce qui peut s’accorder avec
l’hypothèse d’une origine ignée, comme avec celle d’une origine
neptunienne. Mais lorsqu’on vient à examiner ces roches
de près, on est bientôt conduit à penser tout autrement : on
reconnaît qu’il est impossible que la masse qu’on a sous les
yeux, soit le résultat de plusieurs dépôts diffe’rens, et on est forcé
d’admettre qu’elle a été formée d’un seul et même jet.
• En effet, àpeine est-on arrivé au pied des escarpemens, qu’on Structure récite.
ne reconnaît plus aussi distinctement les grandes couches qu’on
avait observées de loin ; on voit que toute la masse se compose Alternatives
i 1 a • 1 * 1 i , nombreuses de ue couches extrêmement minces, et bien plus nombreuses qu ou couches escessi-
■p • 1 i •, , • vemenl minces. ne î avait a abord soupçonne, en sorte que, sur deux ou trois pierreuses
pieds de hauteur, on reconnaît quelquefois une vingtaine de