moins qu’il n’en soit ici comme à Königsberg et a Telkebânya.'
Montagnes A l'extrémité méridionale de cette chaîne trachytique, se
de Budos, prieme la montagne de Budos (Budos Hegy), près de Keszdi
ponoeux,. J^asar Hely, et où tout indique un dépôt considérable de conglomérat
ponceux. La partie supérieure est une ponce blanche,
qui paraît être assez reconnaissable; mais la lave tufacée, blanche
, gris-de-cendre ou rougeâtre, que Fichtel indique plus
profondément, qui est quelquefois solide, même sonnante,
quoique toujours légère, ne peut manquer de rappeler les variétés
solides et homogènes de conglomérat ponceux de la contrée
de Tokaj. Une circonstance assez remarquable, est la pré-
Kocke sence d’une roche alunifère, que Fichtel indique, et qu’il nomme
aiuniftrs. une lave argileuse décomposée; on peut soupçonner que c’est
une matière analogue, de nature et de position, à celles que
nous avons observées auprès de Musaj,page 291.
Soufre, vapeur Fichtel, dans un moment d’exaltation, peint la montagne de
sulfureuse. p u(jos cornme nn volcan encore actif; mais si c’est aller trop
loin, il n’en est pas moins vrai que tout ce qu’il annonce est
capable d’éveiller sérieusement l’attention. Sans doute on peut
révoquer en doute les cratères qu’il voit dans quelques légères
cavités de la montagne, surtout lorsqu’on a visité son prétendu
cratère de Matra, et que l’on connaît son enthousiasme; mais
la présence du soufre dans ces cavités, le dégagement des vapeurs
sulfureuses qui se fait journellement dans quelques petites
cavernes, et d’où vient sans doute le nom de Budos (montagne
puante), n’en sont pas moins extrêmement remarquables.
Peut-être ces circonstances doivent-elles faire soupçonner d’anciennes
solfatares, qui nous expliqueraient la formation de l’acide
sulfurique des roches alunifères.
Près de Budos, s’élève une autre montagne conique, où se
trouve le vieux château de Balvanyos, et que Fichtel, quoique
sans l’avoir visitée, considère comme volcanique, par suite de
son entourage et de sa forme. A l’ouest, sur une troisième montagne,
il existe une espèce de petit lac, marqué sur la carte de
Lipszky sous le nom de Lacus Sancta-Annct, qui est fort remarquable
par sa situation ; mais je ne crois pas qu’on puisse adopter
l’opinion de Fichtel qui le regarde encore comme un cratère.
Quant à la largeur de cette chaîne, on sait qu’à l’ouest, le
terrain trachytique ne se prolonge guère au-delà de P arajd, chaîne trachy-
où l’on commence à trouver des dépôts de grès et des sources 15
salées. Plus bas, il se prolonge j usqu’à Reps, où Fichtel annonce
encore des cendres volcaniques endurcies, qui rappèlent les
conglomérats trachytiques r il cite d’ailleuss des bois pétrifiés
calcédoniens à la surface du terrain environnant. A l’est, les
débris trachytiques s’étendent encore à quelque distance vers
le passage de Ojtoz ; mais ils sont bientôt recouverts par des
sables qui renferment diverses sottes de débris.
Il ne paraît pas que les dépôts trachytiques s’étendent beau- Caica«.
coup au-delà de b rivière d’A h ita , car après Csik, sur la route
du passage de G.kimes, Fichtel cite la montagne de Tatar Hugo
(probablement le KabolaHago) , où il a observé des calcaires
blanchâtres, qu’on peut soupçonner de transition, et qui s’étendent
jusque dans la Moldavie; la rivière de Tatros, qui
prend sa source dans ces montagnes, ne roule que des cailloux
calcaires, parmi lesquels on trouve de tres-beaux marbres.
D’un autre côté, tout fait présumer que les montagnes, qui p«Mge4o
se trouvent au passage (¥Oftoz, $or& composées de grès à li- Grès,gypse,
gnites et de grèshouillers; il y ades sources salées qui sont même
assez abondantes à Okna en Moldavie, où l’on connaît des col- Orsawscke.
i / a Caleaire. Unes gypseuses, qui peuvent faire, soupçonner ou les depots