58 relation historique, char. IX.
s’étendent depuis la pente septentrionale de Medve jusque sur
les collines qui bordent à l’est les plaines de Fülek. Le basalte,
qui forme des assises horizontales, repose encore sur les sables
et les grès qui constituent toute la contrée, page 50.
E. La butte de Füleck, qni ne s’élève qu’à 235 mètres de
hauteur absolue » et 50 mètres au - dessus de la plaine, est
entièrement composée de tufs basaltiques plus ou moins altérés*
page 51, qui reposent encore sur les sables.-
F. Enfin, il paraît qu’il existe une masse de basalte, à l’ouest
de la butte de Fülek, sur les bords de la rivière d Ypoly, p. 52-
Cet ensemble d’observations nous fait voir que le basalte est,
en plusieurs points,, plus moderne que les dépôts de sables qui
couvrent la contrée ; cette superposition évidente, relativement
aux plateaux de Somos K.Ô et des collines qui bordent les plaines
de Fülek, conduit à penser qu’il en est de même des buttes
de Salgô et de Medve.
5° A l’extrémité septentrionale du pays de plaines et de collines
sablonneuses, qui nous occupe, se trouvent des conglomérats
trachytiques, qui se prolongènt de l’est a 1 ouest le long
du pied méridional des montagnes de gneiss, granité, calcaire,
etc., du comitat de Gômôr,page 54.
L’ensemble de ces observations se trouve, avec les hauteurs
relatives des différens points de la contrée, dans les coupes^»/.
X fig- 6, 8 et ?.
CHAPITRE X.
DES ENVIRONS DE TISZOLCZ ET DES MONTAGNES DU COMITAT
DE GÔMÔR.
E n partant de Rima-Szombath pour me diriger sur Tiszolcz, Embarras a«
j’avais suivi à dessein une route très-différente de celle que l’on ,0!S6"
prend ordinairement; je voulais connaître la nature et l’extension
du terrain dans les montagnes qui forment la gauche de la
Rima, et je m’étais, en conséquence, dirigé sur Ratko, d’où je
voulais faire une excursion a la montagne de ZdczTvikj célébré
par les mines de fer qu’elle renferme, et parcourir ensuite les
hautes montagnes que les cartes m indiquaient au nord. On m a-
vait assuré que tout cela était tres-facile , et en effet il n y a point
de difficulté; mais un homme de Rima-Szombath, qui s’était
présenté pour me conduire avec des chevaux , ne voulut jamais
aller plus loin lorsqu’il fut arrivé à Ratko. Il apprit alors que le
chemin jusqu’à Tiszolcz n était guère praticable qu a pied, et ,
quant à celui de Zeleznik, il ne le connaissait pas plus que le
premier. Je fus donc obligé de faire chercher de nouveaux guides
; mais il me fut impossible d avoir des.chevaux, et. je ne trou-
vai-d’autre moyen de sortir d’embarras, que de faire porter tout
monbagage à dos d’hommes. Cepetit contre-temps changea tQut.e
ma .direction, et je .me déterminai a me rendre de suite a Tis—
zolcz, où je ne sais quel pressentiment m’annonçait que j’aurais
plus de facilite. Mais ne comptant pas sur cette course, j’avais
employé.heaucoup de temps dans la matinée à visiter les calcaires