Basalte
scoriacé.
Çontournemens
de la masse.
livine rougeâtre auxquels paraît être due la teinte de couleur
que présentant en gêne'ral ces taches. Telles, sont lès circonstances
qu’on observe avec facilite dans les parties de la roche:
où les taches sont plus petites et où e l l e s s e fondent insensiblement
dans le reste de la pâte. Mais comme toutes les variétés,
sont ensemble, et qu’un même bloc,, seulement d’unpied cube,
les pre’sente toutes à la fois dans ses differentes; parties, il est
clair que le fait qu’on découvre visiblement dans un point, doit
être admis pour tous les autres.
. Ces variétés de basalte maculé sont plus ou moins poreuses,
et celluleuses; mais plus on.s’élève vers le sommet de la montagne,
plus le nombre et la grandeur des cellules augmente. On
voit d’abord le basalte maculé passej- à un basalte poreux noir ,
àpetites cellules très-nombreuses, qui se trouvent comme comr
primées les unes par les autres; les-parties où les pores sont plus,
fins présentent encore des indices, de taches bien marquées-,
mais qui disparaissent à mesure que les pores deviennent plus
grands. Ges parties se réduisent quelquefois en poussière à la
moindre pression, et lorsqu’elles sont ainsi grossièrement
broyées, elles’ressemblent complètement aux cendres volcaniques
mêlées de rapilli.Dans d’autres parties de la montagne,
mais toujours très-près des basaltes maculés, on trouve des roches
à cellules très-nombreuses et très-grandes, qui par cela
même sont aussi légères que des éponges. Celles-ci sont brunâtres
ou gris rougeâtres, gris jaunâtres; elles constituent des
masses considérables qui paraissent former toute la partie supérieure
de la montagne. Çà et là, au milieu de ces masses celluleuses,
on voit des parties qui présentent tous les caractères
d’une masse pâteuse qui dans sa mollesse se; serait roui ce et repliée
de plusieurs manières sur elle-même; elles présentent en
grand ce: qufelW voit eù petit dans fies scories torses des volcans
actifs; elles semblent riièmeavoirenveloppé des fragmens de
la même roche consolidée dans leurs-replis successifs. Ges frag-
mens se détachent lorsqu’on brise la masse qtiiles enveloppe,-et
ils laissent, non pas leur empreinte 'régulière,,»mais >une oaivité
plus grande qu’ils ne le comportaient.par leur grosseur,, et dont
les parois présentent aussi les caractères d’une-scorie torse.
Mais il est bien difficile de recueillir des 'échantillonsqurpuis-
Sient représenter eesffaits'dans les collections : il faudraitiprendre
des filoos ^entiers de deux ou trois mètres cubes ; les échantillon«
que j’ai rapporté, quoique'déjà assez remarquables,, sont encore
très-loin de ce qu’on peut observer surplace.
On trouve, au milieu des matières celluleuses scoriacées, des nids de Quar*
parties anguleuses de matière blanche qui rappellent au premier
moment les fragmens de granité qu?on rencontre quelquefois
dans les roches de même genre. Mais- elles ne présentent encore
ici, comme dans les basaltes scoriacés de: Sonilô, que J u
"quatz'hyalin extrêmement fendillé qui a pris une'légère teinte
rosâtre ou gris violâtre. :Ges petites, masses quarzeuses sont plus
volumineuses qu?a Somlo,,et par conséquent présentent un peu
plusIles' caractères' de fragmens étrangers jf enveloppés accidentellement
dans la roche. Leur surface est comme fondue'à la
jonction avec la pâte,-et réduite à:l?état d’unesubstance verdâtre
demi-vitreuse,'un peu scoriacée.
Arrivé tout-à-feit 'au sommet de la montagne, qui se trouve, Onduiiti.s
en grande partie, couvert de'noisetiers, on remarque qu il ne
se termine pas par un plateau uni, comme on aurait pu le soupçonner
de la plaine. La surface est ondulée, et présente, an
milieu, un enfoncement peu*considérable, dont le plan est in-
'cliné et s’abaisse vers l’ouest : des deux côtés», le terrain sè rer»
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