Calcaire
ffiagnésifère.
Calcaire
coquillier su-'
y périeur.
Calcaire
magnésifëre de
JBodajk.
plus escarpés, et tout annonce qu’elles sont composées de matières
susceptibles de rester en équilibre, quoique en formant
des talus très-inclinés.
Autour de Môr, dans les parties les plus basses des montagnes,
on rencontre encore du calcaire magnesifère, grisâtre et
linement saccaroïde, qui se prolonge assez loin à l’est et au sud.
Ce sont ces calcaires que Kitaible, Tomstany et Fabriczy ont
désignés sous le nom de Dolomie*, expression très-impropre
sous les rapports géologiques, puisque les calcaires magnesifères
dont, il est question, sont beaucoup plus modernes que la dolomie,
qui appartient aux terrains primitifs ; mais dans les parties
supérieures, on ne trouve que des calcaires coquilliers en couches
horizontales, et qui paraissent postérieurs au calcaire ma-
gnésifère. Leur cassure est terreuse, terne ; on y trouve une
très-grande quantité de nümmulites bombées, dont la surface
est marquée de petites stries onduleuses, qui vont du centre à
la circonférence ; on y remarque aussi un grand nombre de
corps cylindriques, qui sont à l’état de calcaire spathique, et
qui paraissent être, ou des encrinites, ou des pointes doursin.
Je soupçonne que ces calcaires sont les prolongemens de ceux que
nous avons rencontrés avant d’arriver à Gber Galla, page 421;
ils ont une grande analogie avec ceux de ces calcaires où les num-
mulites sont plus abondantes ; mais je n’y ai vu aucune des autres
coquilles bivalves ou univalves qub nous avons alors observées.
On exploite ces calcaires en plusieurs points pour la
bâtisse...
C’est là tout ce que j’ai pu voir à Môr pendant quelques heu-
* Voyez Zipser, Taschenhuch , pag. 65,
R O U T E D E B U D E A U L A C B A L A T O N ,
res que j’ai employées à rôder sur les montagnes environnantes.
J’ai repris ensuite ma route au sud, pour traverser encore les
montagnes que les cartes indiquaient dans cette partie. Après
avoir traversé la plaine marécageuse qui se trouve au sud de
Môr, j’arrivai à Bodajk, où les collines, qui s’élèvent presque à
pic au bord de la plaine, sont encore composées de calcaire ma*
gnésifère; ces calcaires se prolongent dans les montagnes au-dessus
desquelles passe la route à’Isztimer; mais ils sontsouventre-
couverts par des sables et de la terre végétale : Ce n est qu a 1 est
qu’on aperçoit au loin, dessommets plus élevés, où la roche est
à nu sur des espaces plus considérables. Sur les hauteurs d’Isz-
timer, à environ 196 mètres au-dessus des mers *, on trouve
de nouveau le calcaire à nummulites, assez semblable à celui de
Môr; mais, outre les nummulites assez grosses, striées du centre
■àla circonférence, il y existe une immense quantité depetites coquilles
microscopiques, qui, peut-être, appartiennent au même-
genre ; elles sont aussi bombées et presque sphe'roïques : on y
voit aussi quelques empreintes qui semblent indiquer des coquilles
bivalves ; on y reconnaît distinctement des encrinites,
et enfin, on y observe quelques empreintes et noyaux de coquilles
turriculées, qui paraissent avoir appartenu à une espèce
particulière de cérite. Le même calcaire se présente encore un
peu plus loin, sur la route de Isztimer à Palota, au sommet des
* 12 Octobre 1818.
( Hauteur du baromètre. . . . . .
ïsztkner, à 5 heures, j Température.................................. 20grt
Beau temps. .<# {Hauteur du baromètre. . . . . .
Température du mercure............... i78r-4
— de l’air. . . . . . . . tS
Calcaire
coquillier supérieur.