Probabilité sur
la nature des
sables supérieurs.
la formation ne peuvent être regardes comme représentant le
zechstein, et que tout conduit à les placer dans le terrain de
transition, ainsi que nous l’avons fait voir en plusieurs points,
et comme on peut le voir encore dans les developpemens, tom.
III, art. Des Terrains intermédiaires, il est clair que les grès
qui les recouvrent doivent se rapporter à la formation houillère
; c’est a quoi conduisent aussi les caractères qu’ils présentent,
comme la texture schisteuse, la couleur generale, le ciment
calcaire , la présence de quelques de'bris végétaux , les
indices de houilles, et enfin les couches de calcaire fétide (Stink-
stein ). Il ne s’agit maintenant que de savoir si les sables grossiers
et mouvans, qui constituent les dernières collines qui vont
se perdre dans la plaine, et qui recouvrent le dépôt salifère,
doivent être rapportés à la formation des grès précédens > ou à
une formation plus moderne. Dans le premier cas, le dépôt sa-
lifère se trouverait au milieu même de la masse houillère, et
dans le second , il se rapporterait à une formation plus moderne
, parce que plusieurs caractères le rattachent plus aux
grès supérieurs qu’aux inférieurs. Mais on ne peut prononcer
entre ces deux cas , que d’après des indices qui donnent seulement
quelques probabilités.
Les sables ou grès qui constituent les dernières, collines et qui
recouvrent le dépôt salifère , ne présentent pas les mêmes caractères
que les grès des hautes montagnes. Ils ont beaucoup
d’analogie, de divers genres, avec les grès que nous avons déjà
désignés sous le nom de grès à lignites, ou sous le nom de molasse,
et qu’on trouve en un grand nombre de lieux en Hongrie,
sur la pente méridionale des Karpathes. Ces grès se présentent
d’abord, comme dans les plaines de Yilliczka, sur les
grès houiliers, avec lesquels ils se confondent, et dont ils semblent
alors faire la continuité ; mais on les Voit ensuite Superposés
à des roches plus modernes, comme au calcaire magnésien,
ait calcaire a hippurites ou à radiolites, qui, peut-être ,
appartiennent à la formation du Jura ; ils renferment, avec les
dépôts de lignites, un grand nombre de coquilles, dont les
unes sont évidemment des lymnées et des planorbes, les autres
des Coquilles bivalves qu’il est difficile de caractériser ; ils sont
recouverts par des calcaires'coquilliers, analogues au calcaire
grossier parisien, qui, parfois, se trouve, en quelque sorte ,
mêlé avec eux. Or,les sables ou grès de Yilliczka paraissent aussi,
d’après le peu d’observations que nous avons sur éüx, présenter
des caractères analogues; on y trouve des lignites; et depuis
long-temps Hacquef y a indiqué ( oü au moins dans des sables
qui en sont le prolongement et qu’on trouve du côté de My-
zim ) de la mellite, qu’il nommait alors succin cristallisé*, et
qui annonce, comme on sait, des dépôts de lignites. Ces grès
renferment aussi des coquilles dans leur partie supérieure, et
paraissent être recouverts par des calcaires Coquilliers, analogues
au calcaire 'grossier parisien, que l’ôn indiqué dans un
grand nombre d’endroits au milieu des plaines de la Galicie. Il
y a donc quelques probabilités que ces sortes de grès sont de
même formation que nos grès k lignites dé Hongrie, qui représentent
les molasses de la Suisse.
Quant au depot de sel lui-même, la grande quantité de bois ®aPP°rt
bitumineux, ou lignites, qu’il renferme, les coquilles bivalves et ,K sables sl_
les coquilles microscopiques qu’on y trouve, paraissent le distinguer
totalement de tous les dépôts dè sel connus, où, jamais
* Hacqitët , Neueste physihalisch-pbUtische R eise, tom. in , pa?. es.