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que de
es calcaires.
4 3 6 r e l a t i o n h i s t o r i q u e , c h a p . x v h .
peu de l’éclat du silex résinite. Ces veiues siliceuses sont plus
ou moins e'paisses et très-nombreuses, dirigées dans tous les
sens, et la matière qui les compose se mélange, comme nous
venons de le dire, avec la masse calcaire, si bien qu’il est toujours
impossible de dire où l’un commence et l’autre finit. 11
arrive très-souvent que leur masse est traversée par une multitude
de petites fissures remplies de calcaire spathique.
Tous les caractères que nous vendus d’observer, joints à
l’absence totale des grauwackes grossières ou schisteuses, me
paraissent conduire à considérer la masse calcaire qui constitue
les montagnes de Bakony comme se rapportant tout au plus aux
derniers dépôts des formations de transition j c’est-à-dire comme
tenant ici la place des calcaires sans grauwackes, remplis de
nids siliceux de diverses couleurs, noirs, verts, jaunâtres, rougeâtres,
que nous avons trouvés en un grand nombre de lieux,
et que nous avons souvent désignés sous le nom de calcaire
alpin, en les comparant aux masses calcaires qui terminent
les alpes au bord des plaines de la Suisse, delà Bavière, etc.
J’observerai encore ici que, dans ces comparaisons, je distingue
toujours le calcaire alpin du zeehstein , qui est plus
moderne, et que je le rapporte entièrement aux masses calcaires
de transition, que les anglais ont désignées^sous le nom Mountain
Limestone ou Metalliferous Limestone, dont il a en
effet tous les caractères.
On ne peut cependant s’arrêter définitivement à cette opinion
relativement aux calcaires de Bakony ; ils ont d abord une
certaine analogie avec les calcaires rouges à encrinites, que nous
avons observés sur la route de Sieben Linden , page 164, et
qui paraissent reposer sur le grès houiller. D’un autre cote, les
montagnes qu’ils constituent sont tellement placées, qu’on peut
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soupçonner fortement qu’elles servent de base au calcaire ma-
gnésifère, et à celui que nous avons regardé comme apparte-
tenant plus particulièrement à la formation du Jura. En effet,
ces deux sortes de calcaire se trouvent partout autour du calcaire
rouge, à un niveau plus bas, et semblent l’entourer comme
un manteau. D’après ces données, on peut regarder ces calcaires
rouges comme se trouvant entre le grès houiller et les dépôts
du Jura, etpar conséquent comme étant dans la position du Z e -
chstein.On peut remarquer aussi que ces calcaires, parle grand
nombre de débris d’encrinite qu’ils renferment, ont une certaine
analogie avec certains marbres coquilliers de Flandre, qui
paraissent se trouver au milieu même de la formation houillère.
Mais toutes ces données ne reposant que sur des analogies et
n’offrant rien de positif, on peut encore faire une autre hypothèse.
On observe en effet que les calcaires de Bakony ont beaucoup
d’analogie avec certains calcaires de couleur rouge, qui
se trouvent dans les monts Euganëens, qui renferment aussi des
silex rouges, et qu’on a tout lieu de ranger dans la formation
du Jura. Il serait donc possible que ceux qui nous occupent appartinssent
à ce même ordre de formation.
Je ne me déciderai pas entre les deux dernières hypothèses
que jè viens de citer, parce que les données que je possède ne
me présentent pas assez de chances de probabilités : c’est aux
naturalistes qui parcoureront ces contrées après moi à faire de
nouvelles recherches pour éclaircir tous les doutes qui restent
encore aujourd’hui.
Toute la route que l’on suit pour arriver à Vorbs Lôd est
ferrée avec les parties siliceuses que nous venons de décrire, et
bordée, de distance en distance, avec les calcaires, au milieu
desquels elles se trouvent ; mais les montagnes sont alors éloi