Oiseaux des
marais.
Tourbe.
Fer limoneux.
R cf umé.
que nous avons cite'es principalement dans les marais de la
grande plaine, page 355. Le fond de ces marais est presque
partout recouvert de tourbe, dont sans doute on pourrait faire
usage, si le bois e'tait moins commun : on m’a dit cependant
qu’on en employait dans plusieurs, endroits, et qu’on en
avait surtout extrait pour plusieurs fabriques. 11 paraît qu’on y
trouve aussi du fer limoneux |Rasen Eisenstein ).
Les diverses observations que je viens de réunir ici sur la
contrée de Balaton laissent sans doute beaucoup à désirer, et
présentent encore un vaste sujet de recherches aux naturalistes
qui parcourront de nouveau cette partie intéressante de la Hongrie;
mais ma tâche, comme voyageur, sera remplie, si, en offrant
quelques faits particuliers qu’on n’avait pas encore observés
dans cette contrée, quelques détails plus étendus sur les
objets qu’on y connaissait déjà, je puis présenter un ensemble
qui engage les naturalistes du pays à faire de nouvelles, recherches
pour confirmer ou modifier mes résultats, établir les limites
positives des terrains que j’ai rencontrés, et recueillir enfin
beaucoup de détails de divers genres que la rapidité de ma
course a dù me forcer de négliger. Les faits qui se sont présentés
à moi me conduisent aux résultats généraux suivans, que j’ai
représentés sur la carte de la contrée, et dans les coupes du terrain
, pl. VII.
1° La plus ancienne roche de cette contrée paraît être un
calcaire compacte de couleur grise, qui renferme des nids et
des veines de silex, et que tout conduit à considérer comme
appartenant aux derniers dépôts de transition. Il se montre en
afïleuremens peu considérables à Loves Lallya , à Zanka, à Ta-
gyon, et on les retrouve encore dans la même position à Udr
vari, Aszofeô et Füred,pages 492, 494, 496.
2° Ce calcaire paraît s’enfoncer aussitôt sous des grès quar-
zeux, très-solides, tantôt fins, tantôt grossiers, le plus souvent
de couleur rouge, et mélangés de matière terreuse rouge,
quelquefois presque blancs, et composés presque uniquement
de petits grains de quarz. Ces grès forment des collines entre
Loves Lallya, Zanka et Tagyon, et paraissent s’étendre dans
toute la montagne qui se prolonge au bord du lac, au sud-
ouest de Zanka : les collines de Lô Vago Ors et de Salfôlde en
sont entièrement composées. On les retrouve encore dans les
montagnes de Reszi. Leurs caractères, leur superposition probable
au calcaire précédent, doivent les faire regarder comme
appartenans à la formation du grès rouge ( Rothliegende des
Allemands ), ou conglomérat qu’on remarque, en Angleterre,
au-dessous du Magnesian Limestone. Pages 461, 492, 494.
3° C’est probablement sur ces grès que repose le calcaire
magnésifère qui forme des montagnes assez étendues dans la
contrée de Balaton. On ne voit pas la superposition immédiate ;
mais elle est à présumer, d’après les observations qu’on peut
faire dans d’autres parties de la Hongrie, et d’après les connaissances
générales que nous avons en géologie, et surtout d’après
les faits qui ont été observés en Angleterre. Ces calcaires constituent
toute la masse des montagnes qui s’étendent du nord-
ouest au sud-est, depuis le château de Reszi jusqu’au bord du
lac. On les retrouve dans les collines au nord-ouest de Tapôlcza,
sur la route de Sümegh, et ils constituent, selon ce que je puis
me rappeler, la haute montagne qui se présente à l’est au-dessus
de cette ville. On en voit également quelques collines isolées au
nord de Tapôlcza, au milieu des collines de sàbles qui se trouvent
dans cette partie, et ils forment le sommet d’une montagne
assez haute au nord-est. Ils se prolongent ensuite vers-Do»
T . I I . H