dits, ou sur les sables melanges de cailloux roules quarzeux, et
dont la présence est encore indiquée dans plusieurs autres lieux
par des sables coquilliers, pages 372 à 377.
7° Les marnes et les sables qui recouvrent les calcaires parisiens
à Pest, à Promontorium, Tinnye, etc.
8° Enfin, les dépôts de calcaire tufacé qui se trouvent en divers
endroits, où ils forment quelquefois des masses très-considérables,
et qui renferment, en quelques points, des débris
de coquilles fluviatiles, et des impressions végétales.
CHAPITRE XVII.
ROUTE DE BUDE AU LAC BALATON , PAR LES MONTAGNES
DE BAKONY.
L e temps s’était remis définitivement au beau pendant monDcpiuMe Pes!
séjour à Pest, et dans l’intervalle des excursions que j’avais faites
dans la contrée. Je vis alors avec plaisir que si j’avais été forcé
de renoncer à la Transylvanie, je pourrais au moins faire quelques
unes des excursions que j’avais projetées dans la partie occidentale
de la Hongrie, et visiter les bords du lac Balaton, qui
m’intéressaient particulièrement par la grande formation basaltique
qu’on y avait annoncée. Mais, au lieu de suivre la route
directe, je combinai une excursion particulière, extrêmement
tortueuse, pour pouvoir examiner aussi, dans quelques points,
le groupe de montagnes qui s’étend du sud-ouest au nord-est
entre les plaines de Baab et la grande plaine centrale, et qui
vient aboutir dans l’angle du Danube, en se liant avec les montagnes
de Bude. Comme j’avais alors une course considérable à
faire par des chemins généralement peu fréquentés, et où j’aurais
nécessairement perdu beaucoup de temps avec les Vors-
p a n , je m’arrangeai avec un Voiturier de Pest, dont je m’étais
plusieurs fois servi pendant mon séjour, pour me conduire partout
où je voudrais. Il n’était pas mutile d’ailleurs à l’approche
de l’hiver, dans des jours déjà très-courts, au milieu d’une cou