F enlise de Nagy Ag, et qui] décrit comme un Sienilporpliyr .
avec des fragmens de thonschiefer : serait-ce un conglomérat de
griinstein, comme celui de Schemnitz ?
Ou peut aussi soupçonner le trachyte dans cette contrée;
d’une part, j’ai eu plusieurs occasions de voir de véritables tra-
chytes des environs de Nagy Ag ; d’une autre , Fichtel n aurait
certainement pas indique’ des laves poreuses, s il n avait eu à décrire
que les roches que nous désignons sous le nom de griin-
stein porphyriques. Enfin, Esmarck meme en indiquant dans
les montagnes entre Abrud Bânya et Offen Bânya des roches
qu’il compare au grau&tein du Vesuve, nous conduit encore a
admettre du trachyte dans cette partie : les blocs de pechstein
porphyr, qu’il a observés dans les vallées adjacentes, en sont une
nouvelle preuve. D’un autre côte’, les brèches qui renferment
du jaspe et de la-cornaline, que Fichtel indique a. /Ic^uczu, et
plus bas entre Korod et Maros Nemety, et enfin à Tataresd,
semblent indiquer des conglomérats trachytiques : le tripoli et
l’argile à porcelaine qu’il indique à Deva semblent confirmer
cette opinion, et annoncer plus particulièrement le conglomérat
ponceux. Peut-être la lave gris-de-cendre, qu’il indique comme
formant la montagne conique où se trouve le château de Deva,
est-elle aussi une variété de trachyte.
J’ai annoncé qu’il était possible que la formation basaltique
se présentât aussi dans quelques points ; en effet, M. Esmarck
indique des basaltes et des mandelstein entre Tekero et Boitza;
il les a retrouvés dans une excursion qu’il a faite jusque dans le
haut de la vallée de Kôrôs, entre Dupa Piatra et Bucsecz. Fichtel
indique les mêmes roches à Vatza, et dans plusieurs points
des montagnes qui se dirigent vers Tataresd. On cite du py-
roxène ( Augit} dans ces basaltes , avec des noyaux de calcaire
■spa thique et de zéolite. Esmarck indique encore de 1 divine dans
ceux qu’il a observés vers Dupa Piatra.
Tel est l’ensemble géologique auquel conduisent les rensei-
gnemenssur cette contrée. Les mines, q u i en font la richesse ,
se trouvent, à ce qu’il paraît, principalement dans le grünstein
porphyrique; mais il en existe aussi dans le micaschiste, dans
la grauwacke et même dans le calcaire. On sait que le tellure,
qu’on a aussi rencontré depuis quelque temps eh Norwege, se
trouve à Nagy Ag, et, à ce qu’on a prétendu, dans un ancien
cratère ; mais il existe aussi, à Zalathna et à Offen Bânya, et les
roches de ces localités semblent exclure les idées volcaniques.
Les données que nous ont laissées les auteurs sur les terrains
qui se trouvent vers les frontières de la Valachie, nous font
voir que les roches are’nacées du centre de la Transylva nie, se pro,
longent dans la contrée de Hatszeg; elles sont recouvertes à is
Mencsel, Pestes et Punk, par des dépôts coquilliers très-abon-
dans, qui se rapprochent sans doute de la formation du calcaire
•grossier parisien. Dans quelques points on trouve du calcaire de
transition, comme à YajdaHunyad et à Gyalar. Le micaschiste
sur lequel ces dépôts sont appuyés, se présente dans quelques
points sur les bords de la Maros, et il constitue, avec plusieurs
autres roches subordonnées , les hautes montagnes qui séparent
la Transylvanie de la Valachie et du Banat. Les points les plus
élevés sont, dit-on, formés de granité.
Venons maintenant au Banat. La route qu’on peut suivre, en
sortant delà contrée deHatszeg, est celle qui passe par Marga,
où, suivant M. Esmarck, on trouve les dépôts de grès, jusqu’à
VEiserne T ho :r on entre ensuite sur les micaschistes que l’on
poursuit jusqu’à Karanseb.es. En s,e dirigeant de là vers Me-
hadia, on laisse à l’ouest des collines-de sables ou d’al-
B a na ï,