petit dans la pâte, et bientôt ils ne présentent plus que des taches
irrégulières qu’on ne pourrait reconnaître, si l’on n était
conduit par là se'rie des passages qu’on peut recueillir, non pas
seulement dans le même lieu, mais dans le même bloc de roche.
Boches On arrive ainsi par degrés à des roches tout-à-fait homogènes, homogènes. * j; o . . .
Roches très-solides , qui constituent particulièrement les sommets de celluleuses. 1 - x # v ces montagnes. Ges roches deviennent ça et là celluleuses ; il y
a des cellules qui proviennent visiblement de la destruction
plus ou moins complète des fragmens ponceux, dont il reste
souvent des portions dans les cavités; mais il y a aussi d’autres
cellules qui ne sont peut-être pas dues à la même cause : au
moins n’existe-t-il plus de traces des fragmens ponceux auxquels
on pourrait les attribuer. Ainsi modifiées, ces roches ressemblent
quelquefois beaucoup au porphyre molaire; mais elles
sont en général plus terreuses dans la cassure, et ne présentent
pas cette grande quantité de veines siliceuses qui caractérisent
les porphyres molaires; on n’y observe jamais ces globules
vitro-lithoïdes blanchâtres, striés du centre à la circonférence,
qui sont encore plus caractéristiques. Tous les sommets des
premières montagnes que l’on traverse sont composés de ces
sortes de roches, qu’on ne serait pas sans doute tenté de rattacher
aux conglomérats ponceux si on les voyait isolément ; elles
Extension de ces couvrent une étendue considérable , car , pendant plusieurs
»aneics.^ heures, on pe rencontre pas autre chose; elles s’élèvent à la
hauteur d’environ 465 mètres au-dessus des mers, ou 348 mètres
au-dessus des plaines environnantes * ; mais, arrivé en ce
* 5o août j 818.
Hauteur entre Benye et r Hauteur du baromètre. . . . . . . K ®
Tallya, < Température. . . . . . . . . . . . . . xySF*
a 5 heures du soir. c Beau temps. [Voir ci—contre I3 suile de la note. 3
point, on descend pendant quelques instans, pour remonter
ensuite et traverser une montagne qui se trouve à peu près au
même niveau que la première. On ne rencontre plus sur celle-
ci que des trachytes de couleur noire, analogues à ceux que T«11?*“-
nous avons observés sur la route de Telkebânya à Tolcsva. Il
parait que ces roches constituent tout le centre de la chaîne qui
se prolonge jusqu’à Tokaj ; mais elles ne se montrent que dans
quelques points isolés, et sont partout recouvertes, de débris
ponceux plus on moins altérés.
Toutes ces montagnes sont extrêmement boisées, et les arbres Dascnii* dei.
qu’on y trouve ne sont, en très-grande partie, que des chênes. ro“lc-
J’avais imaginé d’y faire passer une voiture, parce que le conducteur
m’avait assuré que c’était possible ; il y a en effet un
chemin, mais où probablement on ne passe jamais que pour aller
au bois, et si exécrable, que plusieurs fois je fus sur le point
de renvoyer la voiture m’attendre à Tokaj. Pendant plus de
trois quarts-d’heure nous fûmes obligés de porter une pierre
pour caler à chaque instant la roue* pendant que les chevaux
reprenaient -haleine. Enfin, après une peine infinie, nous parvînmes
à hisser la voiture jusqu’au sommet de la montagne, ne
sachant trop comment elle descendrait de l’autre côté ; heureusement
nous y trouvâmes un chemin un peu plus praticable,
mais le conducteur se promit bien de n’y jamais revenir.
Après avoir traversé la montagne de trachyte que je viens ConSiomér>t
indiquer, on retrouve bientôt, en descendant sur la pente op- ia pente
> 1 1 i a 1 , - -, occidentale. posee, plus bas, les memes passages au conglomérât de pônees,
! Hauteur du baromètre.....................
Température du mercure............... i 8kf*
= de l’air. . . . . . . . 2.0-
Beau temps.