ehyte de couleur foncée, souvent divisé en tables de diverses
épaisseurs, et généralement pyroxe'niques, page 11-
3° Le prétendu cratère, que Fichtel avait annoncé au centre
de la Matra, n’offre aucun caractère cjui puisse annoncer ^une
ancienne bouche ignivome. C’est tout simplement le haut d une
petite vallée qui sè trouve, en partie, barrée par des blocs très
volumineux, tombés des hauteurs , et accumules les uns sur les
autres, page 13..
1° Sur la pente sud-ouest des montagnes.de Matra, se trou
vent des masses beaucoup moins élevées, de roches qui parais
sent appartenir, par leurs caractères minéralogiques, à celles
que nous avons désignées, autour de Schemnitz, sous le nom
de porphyre*trâchytique ; elles se trouvent, comme ces der
nières, en avant des masses de trachyte, et sembleraient encore
appartenir à une formation postérieure, page 20.
5° Au-dessus des trachytes qui forment la masse centrale de
la Matra, se trouvent des conglomérats trachytiques et pon-
ceux, qui environnent ce groupe à peu près de toutes parts,
tant sur les pentes méridionales que surlespentes septentrionales,
pages 6,1 0 ,21. Les conglomérats ponceux composent toutes
les collines qui se trouvent autour de Sirok, et la butte même
où sont les restes de l’ancien château, page 22 ; ils se retrouvent
aux environs d’Erlau, où ils renferment des fragmens d’obsidienne,
et où l’on trouve aùssi des troncs et des branches de
bois opalisés, pages.27 et 31.
6° 11 existe, auprès de Parad, des roches particulières employées
à la fabrique d’alun établie dans cette partie , qui sont
de véritables pierres d’alun, analogues à celles du Mont-Dor,
qui étaient connues sous le nom de brèche siliceuse, et non pas
des schistes alumineux, ni des porphyres argileux pyriteux,
comme on l’a annoncé dans plusieurs ouvrages. Ce sont de véritables
brèches trachy tiques, qui forment des collines au pied
septentrional de la Matra, et qui se trouvent en relation avec
les conglomérats ponceux qu’on rencontre dans cette partie,
page 8.
7° Viennent enfin des amas considérables de sables quarzeux,
qui, aux environs de Parad, paraissent reposer sur les conglomérats
traehy.tiques, pag. 7, et dont on voit la superposition immédiate
aux environs d’Erlau, surtout auprès de la butte He
l’ancien château, page 3L Ces dépôts arénacés renferment des
coquilles qui appartiennent à des genres qu’on trouve dans des
terrains assez modernes, dont nous avons déjà vu des exemples
dans plusieurs points, pages 31 et 34.
8° Le petit groupe de montagnes qui s’élève entre Erlau et
Diôsgyôr, et sur lequel paraît être appuyé le système trachyti-
qüe de la Matra, est formé, au'moins en grande partie, de grau-
wacke schisteuse et de calcaire, et appartient, par conséquent,,
àla formation de transition, page 33; mais il est encore trop peu
connu pour qu’on puisse assurer qu’il n’y existe pas d’autres-
terrains, soit plus anciens, soit plus modernes.