F rontières
OCCIDENTALES
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des sables qui couvrent la surface du terrain, et se prolongent
dans les plaines de Szathmar. Mais on ne sait trop ce que
l’on doit penser du porphyre brèche ( Trümmer porphyr),
que M. Jouas cite près de Bajfalu; est-ce un conglomérat de
erünstein porphyrique comme à Schemnitz, tom.l.cr, pag. 3b5,
ou bien un conglomérat trachytique?, On ne sait pas davantage
quelle est la nature de la roche porphyrique, gris-bleuatre,
avec quarz, mica hexagonal et amphibole, qu’il cite dans les
collines basses, et qui se divise en boules. Est-ce un grunstein
porphyrique ou une roche trachytique? Enfin il est impossible
de reconnaître la nature du schiste alumineux qu’onmdique pi es
d’Iloba; trop de choses différentes ont été désignées sous ce
nom dans toutes les formations.
Sur les frontières occidentales de la Transylvanie, en partant
de Szathmar, il paraît que les premières collines, au mi-
Heu desquelles se trouve le bourg de Tasnad, ne sont composa
s q u e de sables. Mais au-delà, vers Margtia, on commence
à rencontrer des calcaires, qui s,’étendent au loin dans les, montagnes
qui longent le comüat de Bihar et se montrent, en
plusieurs points, sur la route de Klausenburg. La montagne de
Meszes, qui se trouve sur la limite des comitats de Kraszna,,
de M ^ Doboka, en est, à ce qu’il parait , ormee.
Fichtel indique dans les vallées plusieurs sortes de coquilles fossiles
roulées, et entre autres l’espèce de gry phite que nous avons
déià citée dans les montagnes autour de Sibo; de sorte quo
peut soupçonner que celles de Meszes en sont géologiquement
fe prolongement; les gryphites semblent indiquer les parties
lé so n s inférieures de la formation du Jura, ou bien le zech
stein de la Thuringe.
Marbres de
Grossyyardin.
Sur le prolongement de ces montagnes, près de Fekftét >
on exploite les calcaires rouges mélangés , connus sous le nom
de marbre de Grosswardein, et qui ont la plus grande analogie
avec ceux que nous verrons plus tard à Dotis, chap. x;vn • U
paraît qu’ils se prolongent à l’est sur la route de Klausenburg,
en formant les hauteurs au-dessus de Banfi Hunyad ;
plusieurs pétrifications que Fichtel indique dans les vallées,
pourraient bien leur appartenir : ils sont recouverts, sur leur
pente, par les dépôts de sables coquilliers que nous avons indiqués
à Yalko, Kis Kapus, Bacs, etc.
Il paraît que les montagnes calcaires se prolongent encore Etiension
plus loin au sud, entre les sources du Korôs rapide et du Ko-
rôs blanc. Il est certain qu’il existe des exploitations de marbre
coloré autour de Belervyes et autour de Fasko, et on sait qu’à
Funacza il se trouve une caverne considérable dans ces calcaires,
où l’on a indiqué des ossemens de quadrupèdes. D’un autre
côté, les montagnes calcaires se prolongent en Transylvanie ,
entre le Szamos et l’Àranyos, et s’étendent, quoique morcelées
en plusieurs points, jusque vers Thorda. Mais ici ces roches
paraissent être de transition : les unes se trouvent avec des
grauwaekes schisteuses, les autres, qui ne présentent pas de
grauwaekes, semblent appartenir aux calcaires compactes gris,
de la partie supérieure des dépôts intermédiaires.
Les montagnes de Bihar et de Gaina, qui sont fort elevees n a sse de roches
et. qui se trouvent sur l’extrême limite de Transylvanie, sont p
formées de roches beaucoup plus anciennes ; elles s’étendent à
l’est dans les montagnes qui forment la rive droite de l’Aranyos,
jusque dans les contrées de Thorda et de Karlsburg. Elles se
prolongent aussi vers l’ouest dans le comitat d' jLrad, entre le
Korôs blanc et la Maros. La partie centrale est formée de granités,
dans lesquels on trouve de l’épidote, qui a peut-être
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