Molasse
;l nagelflue*
AAec les calcaires magnésiens de l’Angleterre; de sorte qne dans
des considérations générales, on devrait regarder le Newred
Scindstone et le magnesian Limestone comme alternans entre
eux, et appartenans par conséquent à une même période de
formation, qui serait recouverte par le Lias et tous les dépôts
de la formation du Jura.-Ces considérations, qui trancheraient
.toutesdes difficultés, s’accorderaient parfaitement.avec les observations
que j’ai faites en Hongrie, et d’ou il resuite que les
calcaires magnésifères que nous étudions, s.e trouvent au-dessous
des autres roches qu’on doit rapporter à la formation du Jura.
Les montagnes calcaires que nous venons de décrire sont,
en général, recouvertes de sables, de brèches ou de poudin-
gues, formés de leurs débris, ou enfin, de grès quarzeux,, qui
forment des collines plus ou moins étendues. Les sables calcaires,
tout-à-fait semblables à ceux cjue nous avons trouves au
pied du Bloksberg, -se présentent dans un,grand nombre d’endroits
, soit sur la route de Rovacsi, soit,sur la roule de Grau
par JXômsvar, où le chemin est coupe'au milieu d’eux. Les
conglomérats ou poudingues se trouvent particulièrement autour,
de Rovacsi ; les collines les plus voisines du village en sont
composées, et l’on exploite les parties les plus solides comme
pierre à bâtir. Il yen a de très-grossiers., où l’on trouve des
cailloux roulés, gros.commela tête;.d’autres, qui le sont un peu
moins, présentent des cailloux de la grosseur dlune noix., et
dans, d’autres enfin, les cailloux sont si,petits, si bien réunis entre
eux par le ciment qui les enveloppe, qu’il en résulte,une roche
très-solide, et que, dans quelques parties,, on croirait tputrà-
fait homogène. Les cailloux roulés de ces .conglomérats sont dos
calcaires magnésifères., les uns très-compactes, les.au 1res offrant
dans la .cassure quelques petits reflets brillans,, qui annoncent
déjà une tendance à la structure grenue ; un assez grand nombre
sont de calcaire magnésifère décidément saccaroïde et très-
brillant. Quelquefois on y rencontre quelques petits cailloux de
quarz hyalin. Le ciment qui lie tous ces débris est lui-même
un calcaire magnésifère, mais grossier et sali par divers mélanges;
il renferme souvent un grand nombre de petits points de calcaire
spathique brillans, qui, dans les variétés les plus fines du
conglomérat, donnent à la masse l’aspect de certains marbres
qui renferment des débris d’incrinites passes à 1 état de calcaire
spathique. Ces conglomérats sont appuyés sur les montagnes de
calcaire magnésifère, qui forment, dans cette partie, quelques
sommets assez élevés, isolés les uns des autres.
Les grès quarzeux se présentent aussi d’une maniéré tres-
clâire autour de Rovacsi, ou ils constituent les collines qui fout
suite à celles des poudingues calcaires; mais il est difficile de dire
s’ils se trouvent au-dessus ou au-dessous de ces poudingues,
dont ils semblent faire la continuité : je les crois cependant au-
dessus. Ces grès sont très-fins, formes de petits grains de quarz
hyalin ; ils sont généralement blancs, mais quelquefois plus ou
moins colorés en jaune de rouille, et plus ou moins salis par des
matières terreuses. Ils renferment, dans la partie inferieure, des
fragmens de calcaire magnésifère, plus ou moins abondans, ou
des sables calcaires, qui tantôt s’y trouvent uniformément mélangés,
tantôt y forment des petits amas; mais ces matières disparaissent
Grès blancs.
Empreintes de
coquilles,
dans les parties supérieures de la masse, qui ne présentent
alors que des grains de quarz, agglutinés entre eux^sans
ciment apparent. Il en résulte des grès qui ont beaucoup d’analogie
avec ceux des formations parisiennes. Mais ce qui établit,
en quelque sorte, l’identité, c’est quen allant du Rovacsi à
Vôrôsvar, par-dessus les collines assez hautes qui séparent ces