tent dans cette partie de la contrée. Ces grès sont recouverts
par des roches cristallines feldspathiques, de couleur verte, qui
forment des masses assez considérables. Au nord deVasas, les
montagnes sont composées de véritables grès rouges de diverses
variétés, et dans lesquels existent des nids lenticulaires, assez
étendus, de porphyre de couleur rouge. Les mêmes porphyres
se retrouvent un peu plus loin sous forme de plateaux, et reposent
peut-être alors sur le grès. Pages 522 à 531.
6° Les montagnes qui se trouvent à l’ouest de Fünfkirchen
sont encore composées de grès rouge, qui semble être appuyé
sur les calcaires qu’on trouve auprès de la ville. Mais plus loin,
on arrive bientôt de nouveau sur les collines de grès et de sables
plus ou moins argileux, qu’on poursuit jusqu’aux plaines
de Stein Am Anger, et qui paraissent s’étendre jusqu’à la
Drave, et même dans la Croatie, où ils présentent des dépôts
delignites. Page 531.
7° Les montagnes qui s’élèvent sur les frontières de la Hongrie
et de la Styrie, entre Rechnitz et Bernstein, sont composées
de micaschistes et de calcaire micacé, et il paraît que ces
roches se lient avec les formations primitives de la Styrie, où
elles se prolongent assez loin avant d’être cachées par les formations
calcaires de transition. Pages 538 à 540.
8° Ces roches anciennes sont bientôt cachées, dans la Hongrie,
par des dépôts de sables et de grès qui forment les collines qui
s’étendent vers les plaines de OEdenburg. Mais au milieu de ces
sables se trouve, à Ober Pullendorf, une butte composée de
roches qui paraissent devoir être regardées comme des amyg-
daloïdes du terrain de grès rouge. Pages 5 3 5 ,5 3 7 ,5 4 0 , 541.
9° A (ESdenburg se présente un aute ordre de choses à l’observation.
A l’ouest-sud-ouest de la ville se trouvent des montagnes
de granité, au milieu desquelles se présente un bassin rempli
de roches arénâcées, où existe un dépôt considérable de
lignites, qui a pris feu dans quelques parties, et qui paraît avoir
brûlé autrefois avec activité. Pages 551 à 554.
10° A l’est d’GEdenburg, sur les bords du lac, se trouvent
des collines assez étendues de calcaires grossiers coquilliers, qui
paraissent se rattacher à une formation analogue à celle du
calcaire grossier parisien. Ces calcaires sont remarquables surtout
par la quantité de cailloux roulés de micaschiste qu’ils renferment
: ils se prolongent des bords du lac jusque dans les
montagnes de Eisenstadt ; on les retrouve aussi au nord de ces
montagnes, et ils se prolongent de ce côté depuis le bord du
lac jusqu’à Mannersdorf, sur les frontières de l’Autriche. Pages
-547, 557, 559.
11° On trouve aussi aux environs de CEdenburg, et surtout
dans la partie occidentale, des collines qui sont entièrement
composées de sables. On les poursuit jusqu’à Eisenstadt, où l’on
retrouve les calcaires coquilliers grossiers, remplis de gros cailloux
roulés de micaschistes, et que l’on poursuit alors assez
loin sur la route d’Autriche. Ce n’est qu’à Wimpassing qu’on
trouve en place des roches différentes. Ce sont des calcaires
gris, compactes, qui paraissent se lier avec ceux de Haimburg,
Ils sont recouverts par des conglomérats calcaires qui se prolongent
dans la même direction, et se lient peut-être avec les
sables qui se trouvent sur la pente opposée, entre Eisenstadt et
(Edenburg, Pages. 555, 557 à 559
Tels sont les faits que nous avons observés dans cette course,
et qui, résumés plus succinctement, présentent :
1° Un terrain primitif, peu étendu, sur les frontières de la
Styrie, à Bernstein, Rechnitz et OEdenburg.