des genres, des espèces et des varie’te's particulières, à l’étude
desquelles je me serais livre' avec plaisir, si le temps me 1 avait
permis. J’avais récolté plusieurs variétés de mulettes, d'ano-
dontes et de cyclades, plusieurs espèces de coquilles operculées,
les unes globulaires, les autres turriculées, qui m’ont paru
appartenir aux genres ampullaire ou paludine, et aux méla-
nopsides. Mais toutes ces coquilles, dont j’avais remis l’examen
plus particulier à mon retour à Paris, se sont trouve perdues,
et je ne puis ici que les indiquer aux recherches des naturalistes.
Bfraiion de la L’élévation moyenne des plaines de la Hongrie au-dessus du
pl niveau des mers, est d’environ 110 mètres ; ce qui doit paraître
infiniment peu de chose lorsque l’on considère qu’il existe encore
150 lieues de distance, en ligne directe, entre ces vastes
plaines et la mer Noire, dans laquelle le Danube va se rendre.
On ne peut, en Europe, comparer sous ce rapport les plaines
de la Hongrie qu’à celles de la Pologne et de la Russie ; car il
n’en est aucune autre qui, à cette distance, présenté une de-
pression aussi conside'rable. Il paraît que le sol de cette plaine
s’abaisse sensiblement en allant du nord au sud, puisque les
eaux coulent dans cette direction, et que partout les bords des
rivières sont extrêmement aplatis. Mais il est impossible d’apercevoir
cette différence par des mesures barométriques, où viennent
se mêler trop de causes d’erreurs qu’on ne pèut négliger
dans des nivellemens aussi délicats. J ’observerai.sëulement que
entre Debretzin, Szarvas, Kecskemet et P est, je n’ai pas remarqué
de différence sensible dans la hauteur du mercure;
c’est d’après les mesures prises dans ces différens lieux que j’ai
conclu la hauteur moyenne de 110 mètres, que j’ai indiquée
ci-dessus *. Cependant on peut prendre aussi quelques idées de
la pente de ces plaines du nord au sud, d’après quelques observations
particulières. On sait, d’après les nivellemens qu’a exigés
la construction du Canal-François, qu’il existe une différence
de 8“, 53e entre la prise d’eau dans le Danube, à Monos-
torszek, non loin de Zombor, et l’embouchure du canal dans
la Theiss, à Fôldvàr, à une lieue au-dessus de Beske. Le Danube,
à Pest, se trouve, d’après une'moyenne barométrique
de plusieurs années d’observations à 110 mètres au-dessus de
la mer, et sa pente depuis Vienne, est de 0m, 416 par lieue. Or,
il n’est pas présumable que la pente soit de beaucoup différente
entre Pest et la prise d’eau du canal; et comme celle-ci se
trouve à environ 60 lieues, en suivant le développement du.
fleuve, il en résulterait qu’en ce point le Danube aurait environ
86 mètres de hauteur au-dessus des mers. La Theiss, par conséquent,
se trouverait, à Fôldvàr, à environ 77 mètres, et ce
serait aussi à peu près le niveau des plaines environnantes. Maintenant
les observations que j’ai faites dans les plaines de Beregh
et.de Szathmar, et surtout à Tokaj, dans un temps très-favorable,
donnent, à la partie la plus septentrionale de la plaine,
MB , . . . f Hauteur du baromètre.............. ... 752min.
Moyennebaromdtrique\ T érature.......................•_____ l6sr.
de 5 observations .dans V T *s couvert.
les lieux indiques, £ Nuages volaDS.
{ Moyenne barométrique. . . . . ^ o “1^
Observations correspon-\ Température du mercure.. . . . i6sr’
dantes à l’observatoire < — de l’air* . . . . . .
de Bude, J Temps couvert.
^ Nuages volans.