Agglomérai grossiers plus ou moins solides, rougeâtres ou jaunâtres, dans
grès rouge. lesquels on trouve une grande quantité de cailloux roulés de
porphyre, les uns frais, les autres altérés et réduits quelquefois
en masse terreuse : il y existe aussi des cailloux roules de calcaire
noir, avec veines spathiques blanches, identique avec celui
dont la route est construite. Ces conglomérats reposent sur
lès grès que nous venons de décrire : il sont recouverts par des
grès de couleur rouge , plus ou moins fins, où ça et là on trouve
encore quelques portions de porphyre, qui sembleraient quelquefois
être des nids plutôt que des cailloux roulés.
Affleurement de Lorsqu’on commence à descendre du côté de Fünfkirchen,
hom e. je payS s’ouvrir considérablement ; on aperçoit au loin
au sud, les hautes montagnes de Siklos, et au sud-sud-ouest,
les montagnes qui dominent Fiinfkirchen. Bientôt sur le chemin,
on rencontre, au milieu des grès de couleur grises, des af-
fleuremens de matières charbonneuses qui traversent la route
d’un côté à l’autre : on y reconnaît de lafionille d’assez mauvaise
qualité, des argiles schisteuses (Schiefenhon) de couleur noire,
et des grès schisteux charbonneux ( Kohlensandschiefèr ). Plus
bas, on arrive sur des sables; les collines s’abaissent successivement,
le terrain devient très-argileux et le chemin alors fort
mauvais.
vu'ede La ville de Fiinfkirchen ( Quinque Eeclêsioe, lat.; Pecs,
Fimfkirchcn. ^ est une <jes p]us anciennes et des plus considérables villes
de Hongrie. On croit qu’elle existait déjà sous lés Romains, et
qu’elle portait alors le nom de Serbinum; on y a trouvé une
«rande quantité d’antiquités qui conduisent à cette opinion.
Quant au nom de Fiinfkirchen, il paraît venir de ce que anciennement
il y avait réellement cinq églises. Cette ville fut dans
tous les temps d’une très-grande importance. Le roi S.-Ethienne
l’avait érigée en évêché, auquel il avait donné le cinquième
rang parmi ceux du royaume. Louis Ier y fonda une université,
La ville est dans une assez jolie position , assez bien bâtie,
grande et assez agréable dans son intérieur ; le sultan Soliman,
qui s’en empara après la célèbre bataille de Mohacs, la trouvait
si agréable, qu’il la nommait un paradis terrestre. Les Hongrais.
ont aussi ce proverbe, qui annonçait l’importance de la ville.:-
« Les Allemands ont un Vienne, les Hongrais un Fünfkirchen
( Nemetnek Becs, Magyarnak Pecs ) ».
Les montagnes qui s’élèvent au nord, derrière Fünfkirchen, Montagne,
• „ v derrière la ville. et qui sont tres-rapprochees rte la ville, se trouvent entière«-
ment composées de calcaires, et couvertes de vignes dans
les parties les plus basses. Les premiers affleuremens qu’on
rencontre à peu de distance de la ville, présentent des calcaires calcaire noir
noirs, compactes ou subsaccaroïdes, très-fétides, qui renier- c°îalllcr'
ment une assez grande quantité de petites coquilles bivalves de
4 à 5 lignes de diamètre, qui sont peut-être des térébratules
très-aplaties, mais qu’en définitif il est presque imposssible de-
déterminer avec précision , parce qu’elles sont trop engagées
dans les roches. Leur surface est lisse ; leur test est de couleur
noire et bitumineux. La masse de ces calcaires est traversée par
un grand nombre de petites veines de calcaire spathique blanc
Us alternent par couches peu épaisses avee d’autrès. calcaires;
qui renferment lés mêmes coquilles., et qui sont de .pouleur,
jaune, peu solides ; il y a même des parties qui sont tout-à-fait
terreuses, et où la roche ressemble à une marne jaunâtre. Les
couches sont extrêmement brisées dans les endroits où je les ai
vues ; de sorte qu’il m’a été impossible de déterminer leur s ituation
exactement.
En s’élevant plus haut dans la montagne, on rencontre. À Calcaire oef A o ? ? -sans coquilles.