de mercure j et eofin de pyrites. Toutes.ces substances se trouvent
dans une gangue de baryte sulfate'e , dont la masse est quelquefois
uniformément colorée, et d’une manière très-agréable,
par le cinabré. J’ai cru remarquer, d’après les échantillons que
j’ai pu voir dans les collections, que le mercure argentai se
trouve plus particulièrement, en très-petits nids lenticulaires:,
au milieu du micaschiste onctueux ou schiste talqueux;. mais,
en général, cette espèce est rare, Les travaux de Szlana sont
très-étendus ; mais la quantité de mercure qu’on en tire aujourd’hui
annuellement est peu considérable.
En sortant des mânes de mercure de Alsô Sajo ou Szlana, je
micaschistes. c|escendis la vallée du Sajo pour aller jusqu a netnler, ou se
trouvent les usines à fer du comte Andrassy; les deux côtés de
la vallée sont encore de micaschiste gris des variétés onctueuses
que nous venons de citer. Les couches plongent également vers
le sud-est, et sont inclinées de 75 degrés. En général, ces roches
se prolongent dans toute la contrée : d’une part, dans les montagnes
quiforment la droite du Sajo jusque vers Gornor, et de
l’autre, dans les montagnes de la gauche, où elles s’étendent à
Smolniiz, Gôlnitz, etc., et jusque vers les bords du Hernat.
Mais toutes ces roches finissent par passer au schiste argileux
schiste argileux. ^ qui constitue aussi, dans les memes eontrees,
des masses considérables. Toutes ces montagnes sont extrêmement
riches en substances métalliques, et surtout en minerais
de cuivre et de fer, qui ont été ou qui sont encore exploités,
dans un grand nombre de lieux. Les environs.de Bethler et de
Rosenau ( Rosnyo Bdn/ya, hong. ; Roznawa, escl. ) présentent
surtout des mines de fer d’une grande importance.
Les mines de fer des environs de Bethler sont encore du
même genre que celles que nous avons déjà observées à Zelez-
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nik, et il suffit de jeter les yeux sur le tas de minerais rassemblés Minerais de Rr
pour l’usage des fonderies, pour reconnaître jusqu’à l’évidence
que la plupart ne sont aussi que des schistes argileux imprégnés
de fer ; ils sont tellement semblables à ceux de Zeleznik, qu’il
serait impossible de les distinguer sans les étiquettes qui indiquent
les localités. Le reste du minerai offre du fer hydraté compacte
( Dichter Brauneisenstein ),, et du fer hydraté coiicré-
tionné. Cette identité de minerais suffit déjà complètement pour
prouver qu’ils sont encore en couches au milieu des schistes
argileux; mais le fait devient encore plus certain lorsqu’on les
voit en place dans les différentes galeries qu’on a creusées dans
les montagnes au-dessus du village de Nadabula, à peu de distance
au sud de Bethler, sur la droite de la vallée. La masse de
fer hydraté y est bien évidemment intercalée dans les couches
du micaschiste onctueux, passant au schiste argileux ; on y
trouve également une quantité plus ou moins grande de fer oli-
giste écailleux, qui forme aussi des amas au milieu du fer hydraté.
On rencontre aussi, dans cette montagne, des minerais Fer ^ihi^h,
de fer apathique ou fer carbonaté, en masses assez, considérables;
mais je ne saurais dire si ces minerais, que je n’ai vus qu’au
Caroli Stolln, et dont je n’ai pu examiner assez bien la position,
se trouvent en filons ou en couches : je suis porté à les croire
en couches, ou, si l’on veut, en amas, parce qu’en général les
filons sont extrêmement rares dans toute Miette contrée, et que
ces sortes' de minerais se trouvent en couches dans- la plupart,
des lieux que nous connaissons.
Le temps ne m’a pas permis de visiter les montagnesau mi- Mwais |§ f
lieu- desquelles se trouvent les mines de Schmblnitz r Einsie-L fLÏ™.
del, Prakendorf, Golnitz, etc. Je voulais alors me diriger au ““ d,er£ c°”'
nord dans-les montagnes de Tatra, et j’avais laissé celles-ci pour