salifères du Jura, ou ceux du Zechtein. Enfin, au pied de la
montagne de Lipsa dont le sommet est de grès fin, on connaît
ii (Jsdola et à Gelenze, des grauwackes schisteuses et des calcaires,
comme au Kobolo Polyana, page 298.
Il paraît que les montagnes - qui s’étendent du passage de
Gimes à celui de Boza , appartiennent tout au plus aux terrains
de transition; Fichtel annonce, d’une manière générale,
que les calcaires s’étendent depuis Gelenze, au pied du passage
d’Ojtoz, jusqu’à Mardsina,'A oae&i du passage de Türzburg, et
au pied des montagnes de Fagaras. En largeur, cette chaîne s etend,
d’une part, vers Kronstadt, de l’autre, dans l’intérieur delà
Valachie. Vers le passage de Boza, plusieurs montagnes citées
par Fichtel, sont composées de brèche grossière formée de
iragmens de quar'z, de schiste argileux et de calcaire, reunis
par un grès fin, et qui ne peuvent être que des grauwackes
grossières ou des conglomérats du grès rouge.
Au pied de ces montagnes , il se trouve des depots plus modernes,
et souvent remplis de coquilles. D’abord on rencontre,
à Persany, Tatrang et Arapataka, des blocs de calcaires gris
et rougeâtres, qui renferment des coquilles, désignées par
Fichtel sous le nom de ostreo pinites , ce qui semble annoncer
tout au plus la formation du Jura. A Arapataka, il existe des
calcaires sableux, très-récens, recouverts par la terre végétale,
où Fichtel annonce des coquilles brisées, calcinées, comme des
buccinites, turbinites, pectinites, chamites, cardites, etc. Ces
expressions , quoique peu claires, jointes/ a la position du
dépôt, semblent assez rappeler ce que nous avons observé dans
les montagnes de Cserhat, 1.1 ", p. 533, et ce que nous .allons
bientôt voir à Bude, et dans les plaines de Raab ; d’où il résulte
que pes dépôts appartiennent probablement au calcaire grossier
cour d’oeil sur la Transylvanie
parisien. Il existe, à la surface du terrain, des alluvions mo-
dernes, dans lesquels on a trouvé des débris de quadrupèdes,
éléphans, rhinocéros, etc,, que Fichtel cite à Petersberg , au
nord de Kronstadt, et à St.-Agotha, dans le siège de Aagy Sink1
Eu quittant les montagnes calcaires que nous venons d’indi- fmotèuks»»-
quer, on trouve, sur les frontières de la Valachie, la chaîne de chaine
Fagaras, dont les sommets s’élèvent à 1500 ou 1600 toises. 'soliù»
Elle paraît être formée de micaschistes, de roches amphiboli- pn,11“1,c''
ques, et de calcaire saccaroïde, qui alternent à plusieurs reprisés.
Le micaschiste est tantôt simple, tantôt rempli de grenat;
quelquefois il renferme de la staurotide, et aussi du disthène.
Les calcaires, ordinairement blancs et saccaroïdes, renferment Calcaire
, , , . . . . . > . , , . avec Iremolite. souvent de la tremolite , que r îchtel y avait decouverte longtemps
avant qu’on connût celle du va] Tremola ou Saint-
Gotard; aussi s’est-il offensé de ce qu’en donnant un nom à cette
substance, on n’avait pas adopté celui de Sebésite, qui eût rappelé
, au moins tacitement, son observation et la vallée de
Sebës ( lisez ché bêche ), la première localité connue.
Les roches primitives s’étendent assez loin dans la Valachie : r ... . l 7 Goilincs de
mais dans l’intérieur de la Hongrie, elles ne dépassent pas la sjj;ss-
rivière d’Alùta. Elles sont recouvertes par des dépôts de sables
et de matières argileuses, dans lesquelles on cite des bois bitumineux
; ce quisèmble annoncer la formation du grès à lignite,
ou molasse. Ces dépôts nouveaux se prolongent au nord, et
s’étendent à Hermanstadt et à Karlsburg; ce sont sans doute
les mêmes qu’on retrouve dans la vallée d’Aluta, d’où il se prolongent
par Talmacs et le passage de la Tour-Rouge, jusque
dans la Valachie, où ils recouvrent le micaschiste.
Les roches primitives se retrouvent encore à l’ouest du pas-Con,iIloa,ion ae
sage de la Tour-Rouge, dans les montagnes qui se dirigent vers primu?ve™rsio
t. il. 40 Baiat'