le Banal. Le granité s’y montre dans les parties les pins élevées }
et le gneiss, le micaschiste, avec des roches d’amphibole et
de calcaires saccaroïdes qui leur .sont subordonnées, se trouvent
en général dans les parties plus basses. Fichtel indique
aussi des serpentines, qui se lient avec le granité, dans le haut
d’une vallée qui débouche dans celle d’Aluta , tout près du
passage. Le micaschiste , qui varie encore beaucoup par la couleur,
parle degré de finesse, par les substances qu’il renferme,
se prolonge partout vers Hermanstadt. Près de Paplaka, il
forme des collines où il est d’un blanc nacré, et en Couches
très-ondulées. A Resinar, a Orïath, etc., il renferme des couches
puissantes de calcaire saccaroïde.
Collines <r. Les pentes de ces montagnes sont encore couvertes de sa-
B o i s p 'r ; « . blés, qui se prolongent vers Hermanstadt, et au milieu desquels
C°q"fc‘ on a trouvé des débris de grands animaux.. C’est peut-être au
milieu de ces sables que se trouvent les bois pétrifiés qu on indique
dans les environs, et surtout à Kcillye, dans un grès
rempli de cailloux de silex et de jaspe, et où il existe des lits
de matière argileuse. On trouve dans plusieurs points, à la surface
du terrain, des pétrifications siliceuses, comme des turbi-
nites, des entrochites, etc. Je ne sais si c’est à ces sables ou à
d’autres depots arénacés qu’il faut rapporter les sables aurifères,
qui, dans plusieurs points entre Hermanstadt et Qhl<iPianr
donnent lieu à des lavages d’or peu lucratifs; il est remarquable
que, dans la vallée d'Alma», au Banal, ces sables aurifères se
trouvent encore dans le voisinage des dépôts de lignites; ce
qui fait soupçonner qu’ils appartiennent au même terrain.
c m, », Si nous entrons dans la partie centrale de k Transylvanie ,
-TaiNSYLVAKie. jpggflM ■ £ Je renseignemeus positifs sur k nature des
points les plus élevés;, nous, savons seulement que sur un espace
de terrain assez considérable, qui s’étend, depuis les plaines de
•Szathmar jusque dans le district de Kronstadt, en s’appuyant
au nord sur les montagnes de Kapnik , k l’est sur 1a chaîne
trachytique de Kelemen Havas et de Margita, au sud sur les
montagnes de Fagaras et sur leur prolongement vers le Banat,
enfin, à l’ouest, sur le groupe de montagnes qui s éleve au-
dessus de Karlsburg, il existe une quantité considérable de
mines de sel et de sources salées. Dans plusieurs lieux, ce sont
des dépôts salifères considérables, exploites par de grandes galeries
: tels sont ceux de Thorda, de Dées} de Kollos et de Szek,
dans la partie occidentale de l’espace que nous avons indiqué;
ceux de Parajd, dans 1a partie orientale, et de V iz A kna, au
sud, non loiu d’Hermanstadt.
Les amas de sel, qui font l’objet de ces exploitations, se trou-
vent, comme partout ailleurs, au milieu des masses argileuses;
leur étendue est souvent considérable ainsi que leur épaisseur ;
souvent ils sont divisés en couches horizontales plus ou moins
contournées et différemment colorées' le gypse y est en général
peu abondant. On y trouve comme à Villiczka, du bois bitu-
mineux dans la masse même de sel; on y cite aussi du bitume.
Ces dépôts sont recouverts par des sables et de la terre ve— Ordre géoiogî-
*- \ . i . que du terrain. getale. Les colliues et montagnes qui les environnent, sont Grèshouiiisr.
composées de sables et de grès , qui sont indiques partout ou
se trouvent, des affleuremens de sels , ou des sources salees»
Il en résulte qu’on peut soupçonner que tout le centre de la
Transylvanie est compose de ces grès. Quant a leur ordre de
formation, il est à remarquer que les grès houillers des montagnes
de Marmaros se prolongent sur la pente gauche de la vallée
de Theiss, et qu’ainsi les mines de sel deRhonasek se trouvent,
soit dans cette formation même, soit au-dessus. Or, il est à