Sablés.
Calcaire
parisien.
Calcaire gris.
diverses variétés de grès de la formation du Rothliegende. La
pre'sence des calcaires compactes, à silex, qui paraissent appartenir
au calcaire des derniers dépôts de transition ( Mountain
Limestone des Anglais ), qui, selon toutes les apparences, s’enfoncent
sous ces grès, conduit naturellement à la même idée.
Ainsi, ces dépôts de grès représenteraient , dans la contrée de
Balaton, toute la formation de grès liouiller et de grès rouge;
ce serait après le calcaire gris, qui ne se montre, à ma connaissance,
qu’en alîleuremens à peine sensibles, la plus ancienne de
tout le terrain. ( Voyez les coupes fig. 5 et 6. )
En sortant de Zanka pour se diriger à l’est, on entre bientôt
dans les plaines qui bordent le lac dans cette.partie; les montagnes
un peu élevées sont fort éloignées, et on ne trouve plus que
des collines de sables ou des alîleuremens de calcaire-coquillier,
rempli de bucardes, et tout-k-fait semblable à ceux d e Ta-
poltza, mais qui, par le grand nombre de petits corps ronds,
tantôt pleins, tantôt creux, ont encore une plus grande analogie
avec les calcaires parisiens de Pest : ils sont recouverts par
de la terre végétale mélangée de sables , et qui forme une couche
plus ou moins épaisse. On retrouve partout ces.calcaires depuis
Zanka jusqu’à Udvari; entre Zanka et A ka ly j on voit des
pondons dé couches assez considérables. A Udvari, on retrouve
un calcaire ancien compacte,; de couleur grisâtre, qui paraît
avoir beaucoup d’analogie avec ceux de Kôves Kallya ; mais
nulle part je n’ai vu de.silex. La petite butte même où est le
village est entièrement composée de ces. calcaires.. On en rencontre
une grande quantité de fragmens.entre Udvari et, Füred :
Jes montagnes, qui environnent ce dernier village sont toutes
calcaires ; je n’y.ai pas vu positivement de calcaire magnésifère,
mais un calcaire -compacte grisâtre, qui. est peut-être plus ancien.
Dans les buttes qui se trouvent entre Füred et A rats, j’ai wtt«*
observé des calcaires compactes, blancs-jaunâtres ou blancs-gri-
satres, à cassure unie, qui se rapportent peut-être à la forma-
toin du Jura. J’ai rencontré sur la pente des montagnes de grandes
huîtres semblables à celles dont j’ai déjà parlé page 406 , et qui
se trouvent en très-grande quantité sur les hauteurs auprès de
Sari Sâp ; mais nulle part je n’en ai vu dans le calcaire même.
C’est des montagnes calcaires de cette contrée que sortent les
sources de Füred, qui ont donné lieu à l’établissement d’un
bain fort renommé.
Je n6. suis pas cille plus loin dans cette direction» et je 11’ai Presqu’île de
meme fait que jeter un coup d’oeil sur les ^montagnes que je
viens de citer. Je voulais visiter la montagne qui avance à Ti-
hany, au milieu du lac, où elle forme une presqu’île assez
grande. Le temps devenait mauvais, et je me hâtais de terminer
mes courses dans la contrée de Balaton, pour pouvoir encore
aller jusque sur les frontières de l’Esclavonie visiter les mines
de houille de la contrée de Fünfkirchen. Je revins de Füred à
Aszofe'o, d’où j’envoyai ma voiture à Tihany, en. recommandant
au cocher de me chercher un logement pendant que je
parcourerais le pied septentrional de la montagne. Je me portai
d’abord sur la pente ouest , où un paysan venait de m’indiquer
les prétendus sabots de chèvres ( Ziegen Klauen), qu’on avait Prftena
cités et figurés depuis long-temps comme une pétrification de Qhlvres
remarquable des environs de Füred *. Je les trouvai en effet en
* gfëtijg Michael Klein, Samlung Merkwürdigste N a tu r Seltenheiten ■des
■Kqnigsreichs Ungarn. Presburg und Leipzig, 1778, page 66,
U/Iffrisches.Magasin, 1782, tom. i l , pag. 129.,
On raconte, à l’égard de ces pétrifications, la fable suiyante :
T . I L