]a ' l'i'dnsy 1 Vïiiii g ^ qui puisse entrer en rival île : c est un vin rouge
sucre et très-spiritueux, dont le bouquet est le plus fin et le
plus agréable possible. Plusieurs personnes le préfèrent au vin
de Tokaj, et, selon moi, c’est avec raison : je trouve plus de
différence entre les deux, que je n’en puis apercevoir entre le
Tokaj et les bonnes qualités de Lunel. Cependant, quelles que
soient les qualités de ce vin , le sort ne lui a pas encore accorde
toute la réputation qu’il mérite, et dont le vin de Tokaj s’est
presque partout emparé. . - .
piaîne entre Je reprends maintenant le cours de mon voyage minéralog
i e . gique. En quittant Tokaj, je retournai à Tolcsva par Kerestur
Le fond est Llszka. En sortant de Kerestur, je remarquai, sur le bord
ponceux. ro u te u n e roche celluleuse > a pâte vitro-lithoiae ? assez
analogue à celle que nous avons déjà vue derrière l’auberge,
entre Maad etTarczal.Plusloin, on entre dans une plaine bordée
au nord par une suite de collines très-surbaissées, couvertes de
vignes, qui se prolongent en demi-cercle vers Liszka.Ces buttes,
d’après quelques ravins et quelques petites excavations que j ai
vus, me paraissent être composées de conglomérats ponceux
très-altérés. Je trouvai aussi, dans la plaine même que l’on traverse,
entre Liszka et Tolcsva, des affleuremens du même conglomérat,
qui paraît, en conséquence, se prolonger depuis les
montagnes de Tolcsva et d’Erdô-Benye jusqu’au bord du Bo-
drog, et remplir ainsi tout le fond de la plaine qui se trouve
dans cette partie.
Je ne restai qu’un moment à Tolcsva pour emballer mes col-
àüj-Heiy. lections et les expedier a Pest. Je partis . ensuite pour Uj
Hely, d’où je voulais, en quittant le groupe des montagnes qui
se dirigent de Tokaj à Epériés, me porter sur celui qui forme
les frontières du Marmaros et de la Bukovine, où diverses observations,
Consignées dans quelques mémoires, m annonçaient
encore des faits'intéressans. En quittant Tolcsva, la première
partie du chemin se fait en plaine, où l’on n’a rien à observer
que quelques débris peu nombreux de roches des montagnes
environnantes. Les bords du Bodrog, ' que l’on côtoie pour aller
à Sarôs Patak, sont extrêmement agréables. Ce n’est 'que
près de Sarôs Patak que je quittai la route pour aller dans la
montagne, à une assez grande distance, visiter les exploitations
de pierres à meule, qui existent dans cette partie. Je trouvai
d’abord, en traversant la plaine et les çollines avec lesquelles
elle se lie en pente douce, des conglomérats ponceux recouverts
de sables quarzeux, avec lesquels ils se mélangent. Il existe,
dans quelques parties, un grand nombre de fragmens de porphyre
molaire, qui proviennent sans doute des montagnes situées
au nord, et quelques blocs de trachyte qui sont tombés
probablement du Sator de Uj Hely. En arrivant sur les montagnes
où se trouvent les exploitations de pierres à meide, je reconnus
toutes les variétés et tous les accidens du porphyre molaire
de Königsberg et de Hlinik. A l’ouest, à demi-heure de
distance, où je me portai parce que j’étais persuadé, d’après ce
que j’avais vu en parcourant le Gserhegy Farka, que j’y trouverais
les montagnes de perlite, je rencontrai des perlites tes-
tacés, des perlites lithoïdesà globules gris-de-fer, et du perlite
lithoïde en masse. De sorte qu’il est clair que, dans cette partie,
comme à Hlinik et à Deutch Litta, les montagnes de porphyre
molaire se trouvent au pied et en avant des "masses de perlite.
Je revins sur mes pas à Sarôs Patak, où j’avais laissé ma voiture,
et je continuai ma route sur Uj Hely. Les collines qu’on
rencontre au pied du Sator sont encore composées de conglomérat
ponceux ; mais après une auberge qui se trouve à moitié
Porphyre
molaire.
Perlite testae