Eaux acidulés. une source d*eau acide, assez abondante, où tout le monde
vient puiser. La vallée par laquelle on se dirige pour aller à
Ncigy Rôcze ( Gross Rauchenbach ), présente, à la droite, des
CalcaireHroSemontagnes calcaires, qui sont le prolongement de celles que
de u valide- nous avons fJéià remarquées à la gauche de la vallée de Tiszolcz.
schisie à gauche. ^jes calcaires reposent aussi sur la masse de gneiss et de micaschiste
, dont ils sont quelquefois séparés par des grauwackes
schisteuses, de couleur rouge. Toute la gauche de la vallée, qui
est formée par les pentes des montagnes que nous avons traversées
en allant de Ratko à Tiszolcz, ne présente que des gneiss
et des micaschistes de diverses variétés. On poursuit les roches
calcaires jusqu’au haut de la vallée, et le point le plus élevé de
la route, qui se trouve à environ 700 mètres au-dessus des mers,
en est encore entièrement composé. La vue plonge alors à l’est,
Balte Caicaire et on aperçoit, à peu de distance, la butte de Murany, qui est
de Muranj. compJe'tement isolée, et pourrait donner, au premier moment|
l’idée d’une butte basaltique ; mais ses flancs déchirés et blancs
ne peuvent long-temps laisser dans l’incertitude. Elle est en effet
entièrement composée d’un calcaire blanc ou rougeâtre ,
compacte, et dans la cassure duquel on aperçoit seulement quelques
lamelles brillantes extrêmement petites; la masse de cette roche
est traversée par un grand nombre de petites fissures remplies
de calcaire spathique, à très-petites lames. Cette montagne, au
sommet de laquelle se trouve un vieux château, dont les ruines
sont assez pittoresques, paraît, quoique isolée, se rattacher à
toute la masse des calcaires qui l’environnent, et qui présentent
calcaire sans les mêmes caractères. On poursuit ces roches en descendant du
grauwacke. ^ ]Sfagy Rôcze, et on rencontre alors, à la gauche, des es-
carpemeus considérables à pic, où l’on voit une stratification
horizontale assez distincte. 11 parait qu’il ne s’y trouve aucune
couche intercalée de grauwâcke schisteuse , et ce caractère,
joint à la compacité, semble conduire à considérer ces calcaires
comme appartenans à une des dernières époques des formations
de transition; ils sont comparables, sous plusieurs rapports
, à la masse de calcaire sans grauwaeke, qui forme partout,
dans les Alpes,les avant-postes des hautes montagnes, et
qu’on a nommée souvent calcaire alpin. La grande épaisseur
des couches, leur horizontalité, l’existence des cavernes, dont
on trouve plusieurs dans cette contrée, et sur lesquelles les
bonnes gens font mille contes de sylphes et de farfadets ( Berg-
mannlein, Bergkohold, petit mineur, esprit follet, ou démon
des mines ), la présence des nids de silex, etc., conduisent à les
comparer aux calcaires que nous avons vus autour de Neusoh],
tome Ier, page 474, au-dessus des grès particuliers que nous
avons alors décrits, et à ceux quenous verrons au Tatra,au-dessus
des couches d’un grès semblable, etc.
Arrivé dans le bas de la vallée, à l’instant où elle tourne au
sud-sud-est pour joindre Nagy Rôcze, on rétrouve le gneiss et 8neîss eI mîcft—
granité a la gauche y. ou ils tonnent des montagnes cjui parais— ^a§y itocze.
sent s’étendre vers l’est jusqu’au bord de la rivière de Sajo. Les
montagnes qui sont à la droite de la vallée sont composées à
peu près de la même manière ; on y trouve des roches où le
quarz, extrêmement abondant, semble former la base, et dans-
lesquelles sont- disséminés des cristaux assez nombreux de feldspath
lamelleux, et beaucoup de mica noir. Ce sont des variétés-
de micaschiste qui alternent avec d’autres,dont la structure est
extrêmement schisteuse,et où le mica, très-abondant, est de
couleur grise, d’un éclat nacré,et extrêmement doux au toucher.
; ^ es micaschistes constituent toute la masse des montagnes qui Variation des
s élèvent à la droite de la vallée,et qui se rattachent à celles que
leznik.