Variations
de ces roches.
Passage
au feldspath
compacte.
Plateau
du Sator.
bules, qui ont une couleur jaune-brunâtre ; il y a presque toujours,
entremêles avec les globules vitreux, un nombre plus ou
moins considérable de globules vitro-lithoïdes, gris-de-fer,
stries du centre à la circonférence. Le nombre de ces globules
augmente petit à petit dans certaines parties, et on arrive alors
à dés masses qui en sont entièrement composées, qui font corps
avec les parties vitreuses, au milieu desquelles elles ne forment
que des espèces de nids, que l’on perd et qu’on retrouve successivement
, sans trop pouvoir distinguer ni où ils commencent
ni où ils finissent. Il y a aussi des points où ces globules gris-de-
fer se fondent les uns dans les autres et constituent des roches
compactes, qui ont tous les caractères du feldspath compacte,
et au milieu desquelles on distingue, çà et là, des taches grises
plus ou moins prononcées : ce sont desr variations analogues à
celles que nous avons vues dernièrement à Telkebânya, au gisement
de l’opale jaune, et qui se présentent en si grande quantité
dans les perlites qu’on trouve à l’extrémité de la vallée de
Glasshütte. Dans d’autres points, on voit ces perlites lithoïdes
globulaires passer à des roches homogènes de couleur rouge-de-
brique, à cassure terne, et qui sont tout-à-fait semblables au
perlite lithoïde en masse, que nous avons déjà trouvé en grande
quantité depuis Telkebânya.
Parvenu sur l’espèce de plateau qui termine la montagne,
on ne peut plus voir la roche en place ; tout est couvert de
terre et de gazon. La hauteur de ce point, le plus élevé de la
contrée, est d’environ350 mètres au-dessus des mers* 8 *, ou 230
* 3i Août 1818..
Sator de TaJlya, f Hauteur du baromètre.......................
à < Température. .................................... i 5er*
8 heures du matin. ( Beau temps.
[Voyez ci-contre la suite de la note»}
mètres au-dessus de la plaine, à Tallya. On a, de cet endioit,
une vue très-étendue et fort belle. On découvre un très-grand
nombre de bourgs et de villages, qui, par leur rapprochement
et leur étendue , annoncent la richesse de la contrée. On aperçoit
Tallya, Golop, Manok, Megyaszo, Szanto, Cserenk,
Varallya, etc., et plusieurs autres qui sont, en partie, cachés’
au milieu des arbres. Au loin, vers le nord, sont les montagnes
de Jaszo et de Gôlnitz, et à l’ouest-sud-ouest, celles de Dyos
Gyôr. Les collines plus rapprochées, qu’on aperçoit à la droite
du Hernat, méritent à peine d’être citées. On reconnaît aussi de
cet observatoire, que la montagne de Sator est allongée du sud-
ouest au nord-est ÿ elle se termine au nord-ouest par une butte
beaucoup plus basse, qui se trouve près de Szanto, et qui est
composée, comme les parties les plus basses des environs de
Tallya, de conglomérats ponceux. J’ai poursuivi le sommet de
la montagne de Sator vers le nord-ouest, ou le terrain s abaisse
par une pente douce, et présente quelques ondulations. Les roches
que j’avais aperçues dans cette partie, et qui avaient attire
mes pas, ne m’ont offert que des perlites lithoïdes en masse,
de couleur rouge-de-brique, qui présentent çà et là des pointes
de rochers plus ou moins étendues, et dont il se trouve des
blocs plus ou moins considérables sur la pente de la montagne. Vignes dispo-
* , % i» \ _ sées par gradins. Ne voyant rien autre chose a observer, je redescendis a travers
les vignes pour aller regagner le bourg de Szanto ; cette des
cente a quelque chose d’assez amusant, lorsque, comme moi,
on la fait à travers champs, car on a pratiqué d’étage en étage
! Hauteur _du baromètre. #>..............7^2 mïn.
Température du mercure.............. 17^r*
• == de l’air. . . . . . . 17-®r*
Beau temps.