tak, où, comme à Hlinik, ils sont exploites pour la confection
Congiomifrat des pierres à meules.
iiachviique, Craignant d’employer trop de temps autour de Telkebanya,
cideniaie de ia relativement à toutes les courses essentielles que j’avais encore
à faire, je me suis décidé' à aller droit à Tolcsva, en traversant
la masse des montagnes, au lieu d’aller à Gônz, comme j’en avais
d’abord eu le projet. Cette partie de la contre'e peut être d’ailleurs
regardée comme connue, d’après les observations de Fich-
tel et d’Esmarck; il parait qu’il ne s’y trouve plus de perlite,
mais bien de véritable tracbyte ,da»s les parties les plus élevées ;
les pentes occidentales sont couvertes de conglomérats tracliy-
tiques qui vont se joindre par Korlathy, Arka, Boldogkô J^a-
rallya, avec les dépôts de même genre que nous verrons autour
de Tattya. Ces conglomérats renferment une grande quantité
de jaspe opale et de bois opalisé, ce qui semble indiquer que
ce sont, en grande partie, des conglomérats ponceux.
N’ayant pas eu l’occasion de voir les opales jaune-verdatre, ou
TF'achsopal, en parcourant le Cserhegy Farka, je me fis con-
à Toicôya. duire directement au gisement, qui, d’ailleurs, se trouve préei-
a MB§l sèment sur la route qu’il faut suivre pour aller à Tolcsva. Le
le f°"iî&eia fond de la vallée que l’on parcourt est rempli, au moins auprès
de Telkebanya, de conglomérats ponceux qui renferment une
grande quantité de débris de perlite. À la droite de cette vallee
Rocher^ePer-on trouve des rochers assez considérables de perlite testacé,
qui présentent encore des ondulations, comme celles que nous
avons remarquées plus haut, page 2G2. C’est au pied de ces roches
, à environ une heure du village, qu’on a exploité les opa-
y n m les en question. Elles s’y trouvent en nids, dans le perlite même,
dvar!a™! qui présente encore, en ce point, un grand nombre de variétés,
les unes vitreuses, les autres vitro-lithoïdes ou tout-à-fait pierreuses.
On retrouve là les variétés à globules gris-de-fer que
nous avons déjà vues à l’extrémité de la vallée de Glasshütte.
Il y en a où ces globules sont extrêmement nombreux, entassés
les uns sur les autres, et constituant toute la roche ; le plus souvent
il en résulte des masses compactes, mais quelquefois aussi
des masses très-celluleuses, et comme boursoufflées. Dans d’autres
variétés on reconnaît une pâte rouge feldspathique, compacte
, qui est d’abord plus ou moins fusible en émail blanc,
mais qui, par degrés, sur divers échantillons, devient tout-à-
fait infusible, et ne peut plus être regardée minéralogiquement
que comme un j;aspe ; les globules gris-de-fer sont disséminés
dans cette pâte, et forment alors des variétés de roches tigrées,
précisément comme celles que nous avons déjà décrites à Glass-
hütte. L’opale, qui se trouve quelquefois en nids, dans le perlite
vitreux, se présente cependant le.plus souvent dans les parties
pierreuses. Tantôt cette substancê forme des nids assez volumineux,
qui sembleraient être contemporains de la roche; tantôt
elle remplit, en tout ou en partie, les cellules que la roche présente
: le plus souvent c’est de l’opale jaune de cire, d’où vient
le nom de ffAachsopal; mais il existe aussi de l’opale laiteuse,
et c’est particulièrement le cas de celle qui remplit les cellules
de la roche.
Ce gisement de l’opale est assez remarquable, car, suivantRemarqnesurce
le plus grand nombre des données jusqu’ici recueillies, tant en de l’opale*
Hongrie que partout ailleurs, c’est dans les conglomérats trachy-
tiques que cette substance parait se trouver principalement;
mais nous avons déjà vu un gisement de même genre à l’extrémité
de la vallée de Glasshütte, où l’opale se trouve en veines, dans
le perlite pierreux, et où elle présente diverses variétés. Le gisement
de Telkebanya n’a seulement de plus remarquable que