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mon retour avec celles de Diôsgyôr, qui se trouvent au sud,
et dont j’ai déjà patte, page 33. Mais dansle cours g ««voyage,
on ne remplit pas toujours les projets quon avait formes, et
plusieurs circonstances m’ont empêché d’exécuter ici les miens.
Je ne puis donc donner sur ces montagnes, non plus que sur
celles qui se trouvent au sud, entre la rivière de ajo et ce e
Bodva, que lès renseignemens tirés de différens ouvrages qu
j’avais consultés avant d’entreprendre mon voyage , et des collections
que j’ai pu consulter en Hongrie.
D’abord il est certain que la plupart des montagnes-des contrées
de Schmôlnitz, Einsiedel, Gôlnitz, etc., sont composées
de roches qui se rapportent au micaschiste et au jh is te argileux,
à l’amphibole schisteux ( Hornblend scTiiefer et Grun-
steinschiefer) , etc.; c’est ce qui résulte des observations qm
ont été jusqu’ici recueillies *> ainsi que des échantillons des roches
de cette contrée que j’ai eu l’occasion de voir. Les minerais,
qui consistent en cuivre et en fer, paraissent aussi se trouver,
en général, en couches, précisément comme ceux que nous
Venons d’indiquer. Us sont d’abord désignés de cette maniée
dans les ouvrages les plus modernes M et c’est, en général, 1 o-
pinion des officiers dès mines qui les ont visitées; il y a tout au
plus quelques filons de minerais de cuivre, dont encore on n est
* Cousältez 1 Born’s Briefe, pag. 169, 176 et 17S.
Fichtel’s, Bemerkungen, pag. WM. etsmvantes.
Esmark , Ku rze Beschreibung , pag. ?4.
•Becker’s, Journal einer Beise , 2“ partie, pag. 54» 7.7,9-
Xiuser's , Taschenbuch, pag. 24° et 38°,
j l a ^Beschreibung einer Beise, in Leönpards T a s c h e n b u c h , ^ ,
Voyez snrtout Esmärck, pag. iy4U suirantes.
pas bien sûr. Mais, outre ces observations, les échantillons que
j’ai eu l’occasion de voir à Bethler, dans une collection appartenante
au directeur des mines, et dont je possède quelques-uns,
11e peuvent laisser de doute sur la position des minerais de fer ;
il y existe encore des schistes argileux imprégnés, plus ou
moins d’hydrate de fer, puis des minerais de fer extrêmement
abondans, tiès-attirables à l’aimant, qui forment des roches
qu’on pourrait prendre au premier moment pour des micaschistes
: le fer oligiste semble remplacer ici le mica, et il se
trouve, comme cette, substance, entre des feuillets de quarz
plus ou moins nombreux et ondulés» Dans d’autres cas, les minerais
de fer, toujours attirâbles et d’un éclat métallique, sont
disposés de la même manière dans des roches amphiboliques ,
tantôt compactes, tantôt lamelleuses; ici le minerai forme des
nids au milieu de l’amphibole, là , l’amphibole, au contraire,
forme des nids au milieu du minerais, et présente alors des,
masses rayonnées d’un vert foncé, dont les fibres, plus ou moins
entrelacées, se terminent quelquefois par des, sommets: plus ou
moins réguliers. Ces sortes de minerais ont la plus grande analogie
avec ceux de la Suède et de la.Norwége, qui, comme ou
sait, forment quelquefois à eux seuls des montagnes entières,
ou se trouvent en couches plus ou moins puissantes au milieu
de terrains composés, de gneiss, de micaschistes, d’àmphibolit©
( Hornblend, Gesiein ), etc. C’est aussi précisément ce qui a
lieu dans les montagnes dont nous nous occupons, et principalement
à Prakendorf, entre Einsiedel et Gôlnitz.
Il paraît qu’il existe aussi dans cette contrée de véritables terrains
de transition ; on doit en effet y trouver le prolongement
des montagnes que nous verrons plus tard, entre Dohschan et
Iglo, qui consistent en grauwackes schiste uses et calcaires de
Fer oligiste
remplaçant le
mica dans les
roebes.
Roches amphi
boliques.
Terrain de
transition.