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ques excursions dans lesmontagnes qui forment les frontières de
Yalachie,et de revenir au nord, en traversantla partie centrale de
la principauté, jusqu’à Kapnik. Je parcourais alors les montagnes
qui forment les frontières occidentales jusque dans la contrée
de Nagy Ag et d’Offen Bânya, d’où je me dirigeais vers le Banat.
Ce sont les renseignemens que j’avais reunis pour ce piojet
de tournée que je vais présenter ici ; j’y ajouterai seulement es
réflexions que mes observations en Hongrie m’ont depuis suggérées
, relativement à ce qui paraît le plus problématique.
F«,™*.» J’ai déjà fait remarquer, page 2 9 8, que les grès houillers parais
S sent s’étendre fort loin dans les montagnes qui bordent la Theiss,
et que sans doute ils sont appuyés sur les roches .de transition
qu’on observe à Kobolo Polyana, Ruska Polyana, etc. IL
Grauwackcs. parait même qu’il existe des grauwackes grossières dans les
montagnes plus élevées, sur les frontières de la Bukovine, qui
GiU it b sont ensuite recouvertes à l’est par des grès plus ou moins soli
BUMito«.’et des, et des sables, où se trouvent cette multitude de salines
que Ton indique dans cette partie. Plus loin, se trouvent les
Craie. grands dépôts de silex des craies, qu’on rencontre particulièrement
le long delà rivière de Podhorcze, et qui peut-être
Calcaires Se prolongent dans la Moldavie. Il existe, près de Sutsava, des
Z S * calcaires coquilliers , qu’on rencontre soucia terre végétale,
et qui paraissent être assez modernes. Peut-être se trouve - t-il
dans cette partie des dépôts de calcaire parisien , comme peuvent
le faire soupçonner diverses observations de Hacquet.
Micaschiste. Sur la frontière, on doit trouver des terrains plus anciens;
on y annonce des schistes argileux, qui, à la vérité, pourraient
bien être des grauwackes, aven lesquels alternent des calcaires
grenus. Les auteurs s’accordent à indiquer des micaschistes
verdâtres, et des gneiss, au passage de Borsa t dans les montagnes
qui forment les limites de Hongrie, de Transylvanie et
de Bukovine ; sans doute il en existe encore dans la chaîne qui
s’étend de l’est à l’ouest, entre la Theiss et le grand Szamos.
Mais partout ces roches anciennes sont recouvertes par des terrains
de transition, par des roches schisteuses et des calcaires
compactes grisâtres, qui s’étendent-jusqu à Borsa.
Yers le passage de Radna, on trouve encore des micaschistes.
Le Petros, qui forme la limite, doit en être tout composé.
Probablement cette roche se continue vers le passage de Borgo,,
car on l’indique jusqu’à Pojana Stampi, où l’on trouve des
grauwackes ; il y a sans doute aussi des calcaires de transition,
car Hacquet les indique sur la pente orientale du Petros; et il
y en a également vers Pojana Stampi, d’où ils s etendent au sud-
est, dans la Moldavie. Ces roches de transition s’étendent aussi
sur la pente occidentale, où Fichtel annonce des calcaires compactes,
et des roches schisteuses arénacées, au pied des montagnes
qui avoisinent le village de A. ukurassa, dans la vallee de
Borsa. Il parait qu’on les retrouve de même dans la vallée de
Borgo, où l’on annonce aussi du calcaire de transition.
C’est dans les montagnes qui se trouvent au sud des précédentes
que commencé la chaîne traehytique du Kelemen Havas.
Déjà dans la vallée de Borgo, vers le haut du ruisseau de
Less, entre ce dernier et celui de Tiha, Fichtel cite une montagne
peu élevée ( Mogura KaluluJ), toute composée de matières
terreuses, d’un gris-blanchâtre, qu’il nomme cendres volcaniques,
et qui peut-être appartiennent aux conglomérats tra-
Calcaires.
chytiques. Plus au sud, vient la grande masse de Kelemen, où on
trouve des roches porphyriques brunes : ce sont les laves de
Fichtel, qui, probablement, se rapportent à nos trachytes. J en
juge particulièrement d’après la description de la montagne de
Chaîne de
Kelemen.
Trachvle.