m’avait été annoncé comme se trouvant au sommet d une montagne,
et comme n’ayant aucune issue. Tous ces renseignemens,
quoique un peu vagues, paraissent cependant mériter une certaine
attention : ils pouvaient faire soupçonner dans cette partie
quelques formations volcaniques, une montagne à cratere,
et, avant d’avoir examiné les lieux, il n’était guère possible de
prononcer.
La route que je suivis en sortant de Uj Hely est d’abord tout-
à-fait en plaine ; on laisse, à l’ouest, les hautes montagnes qui se
rattachent au Sator, et à l’est, des collines qui sont la continuation
de celles où nous avons rencontré le perlite, sur la route
de Zemplen. A demi-heure de distance, je remarquai que la
route était racommodée, en grande partie, avec des grès sem-
houiUer. }>^aLles à ceux d’Iglô, page 110, et qui, par leurs caractères minéralogiques,
semblaient se rattacher aussi à la formation du
grès houiller. Un peu plus loin, en traversant des collines pour
arriver à Velejte, on trouve ces roches en place en couches
minces à peu près horizontales ; elles ont été exploitées en dif-
férens points, et surtout sur les hauteurs. En les' examinant
alors, j’ai trouvé quelques empreintes végétales mal conservées,
qui paraissent appartenir à des plantes de la famille des fougères.
Il parait que les mêmes dépôts se prolongent dans les collines
qu’on aperçoit à l’est : on m’a assuré qu’on y exploitait en
plusieurs points des roches semblables aux précédentes.
tendre, même en Frafnce, le récit de toutes les merveilles Qu’ils présentent, du
flux et reflux qu’on prétend y observer, ou des monstres qui font chavirer
les barques, des mugissemens qu’on entend dans la profondeur , etc, A quoi
peuvent tenir de pareilles idées, qui, comme tant d’autres, se retrouvent dans
tous les pays ?
A très-peu de distance des dernières carrières situées sur la
hauteur, à environ 157 mètres au-dessus des mers, et par conséquent
à environ 2 5 mètres au-dessus de la plaine de Uj Hely *,
on trouve des masses de roches porphyriques très-solides, à
pâte de feldspath compacte, de couleur grisâtre ou rougeâtre,
à petits cristaux de feldspath lamelleux. Ces roches semblent
devoir reposer sur les grès précédons ; elles forment des masses
qui paraissent assez considérables, et qu’on a exploitées en divers
points pour les réparations de la route. Elles constituent
des collines qui se rattachent a celles que nous avons vues s e-
lever entre le village de Mihaly et Velejte, sur la route que
nous avons tenue de Galszecs à Palhaza, page 196. Ces roches
appartiennent évidemment à la formation trachy tique; mais il
est difficile de décider à quelle division de cette formation on
doit les rapporter. Leur position par rapport au porphyre molaire
qu’on trouve tout près de là, dans les montagnes au-dessus
de Palhaza, pourrait faire soupçonner qu’elles appartiennent à
cette.espèce; mais les collines qu’elles forment sont peu élevées,
* 3 Septembre 1818.
Hauteur de Velejte, .( Hauteur du baromètre....................75imiU* .
à 11 heures. (_ Beau temps.
Observatoire de Bude, | Hauteur du baromètre....................
entre 7 heures du matin < Température................................... 20gr.
et 2 heures. ( Assez beau temps.
Uj-Hely, r Hauteur du baromètre. . . . . . . 7 5
à 5 Température....................................
7 heures du matin. ( Assez beau temps.
Observatoire de Bude, j Hauteur du baromètre. .................7^ m^ ’
à < Température. .............................. • 20?r*
7 heures, ( Temps assez beau.