Matière sili—
-ceuse, arec
cristaux de
- quarz.
•Continuation
.de la route de
Toksva.
la similitude complète avec celui que M. de Humboldt a découvert
à Zimepan, au Mexique : c’est, de part et d’autre, de l o-
pale jaune de cire, de part et d’autre, la même variété de perlite
pierreux, à globules gris-de-fer ; en un mot, les échanti ons
rapportés du Nouveau-Monde, et qui se trouvent à Berlin, sont
tellement identiques avec ceux que j’ai moi-même recueillis a
TelkVbânya, qu’il serait absolument impossible de les distinguer
les uns des autres , si on venait à perdre les étiquettes qui indiquent
les localités.
J’ai trouvé aussi dans le même lieu, mais en blocs roulés, une
matière très - siliceuse, cependant légèrement fusible, sur les
bords du fragment qu’on soumet à l’action du chalumeau, noirâtre,
d’un éclat un peu résineux, et qui présente des cavités,
quelquefois en forme de stalactites, dont les parois sont tapissées
de cristaux de quarz très-nombreux, et parfaitement distincts.
J’ignore si ces blocs proviennent des masses de perlite ou bien
du porphyre molaire, dont il existe quelques lambeaux dans
cette partie, sur le haut de là montagne ; mais j’ai observé au
milieu d’un bloc assez volumineux de perlite, roulé dans le fond
de la vallée, un nid d’une substance noire, assez analogue à la
precedente par sa cassure et son éclat, un peu plus facile à fondre
au chalumeau : j’ignore encore si l’on peut identifier les
deux matières, parce que, dans la seconde, il n’y a pas de cristaux
de quarz comme dans la première.
Après avoir rôdé pendant long-temps sur ces rochers, je continuai
ma route vers Tolcsva; pendant trois quarts-d’heure, je
rencontrai encore de grands rochers de perlite, où je retrouvai
toutes ces variétés vitreuses, vitro-lithoïdes et pierreuses que
j’ai décrites, avec une multitude de nuances dont il est impossible
défaire sentir les caractères dans une description. Ce sont
probablement toutes ces variétés pierreuses du perlite que M. Es- Pehr“1l^*°^e
marck a voulu désigner sous le nom de porphyre argileux ( Thon-
porphyr ) et en effet, il y a des variétés où l’on trouve des
cristaux de feldspath vitreux fendillés, qui donnent à la masse
la structure porphyrique ; mais ces variétés sont assez rares, au
moins d’après ce que j’ai vu, et ne se trouvent que çà et là, par
petites parties, au milieu des autres. Les pentes de la vallée deviennent
ensuite moins rapides et se couvrent de forêts, au milieu
desquelles on ne voit plus que des blocs roulés; il y en a
qui sont très-altérés, et dont la masse est presque entièrement
réduite à l’état terreux. Ce sont surtout les parties pierreuses qui
subissent cette décomposition. Il faut suivre ces bois, qui sont
composés de hêtres et de chênes, pendant plus d’une heure et
demie en montant successivement. On arrive alors sur des sommets
qui se trouvent à environ 460 mètres de hauteur au-dessus
des mers **. Parvenu en ce point, il faut bientôt descendre
dans une vallée assez profonde pour remonter de nouveau à
une plus grande hauteur et d’une manière assez rapide. On retrouve
encore du perlite sur ces nouvelles montagnes; mais,
parmi les variétés pierreuses, qui sont extrêmement abondantes
, il y en a un assez grand nombre qui présentent la structure
* K u rze Beschreibung, pag. 166.
** 28 Août 1818.
Montagnes C Hauteur du baromètre................... 725m?M*
citées, ’ n Température. . . . . . . . . . . 17 grà
midi. ' Temps couvert.
Ç Hauteur du baromètre.....................^45ra^-
Observatoire de Bude, j Température du mercure................• 178^,5
à 9 heures. J — de l’air. . ................. i 8gr*,5
Pluie.
N ota. 11 y a eu peu de variations à Bude depuis le 25 jusqu’au 28, quoique
le temps ait été souvent couvert ou pluvieux,
T . H , 27