’Weîsse'Wand, pés, dont les premiers sont encore formés de débris accumules
formé de debns. ^ sur jes autres..Telle est la nature de la masse qui forme
la gauche de la vallée, et qu’on nomme W eïsse J-Vand; sa
hauteur paraît être d’environ 1100 mètres, d’après un coup de
niveau pris d’un autre point de là montagne , qui se trouvait à
Granité et gneiss cette élévation. Le granité et le gneiss commencent tres-promp-
“ Pm tentent à la droite de la vallée, et on ne les quitte plus jusqu’au
lac vert. Les ruisseaux charrient uue grande quantité de cailloux
roulés, parmi lesquels on trouve des granités et des gneiss
de diverses variétés, dés calcaires noirs et des grès particuliers.
Mais on ne trouve ces deux dernières roches que jusqu’à l’embouchure
du ruisseau qui vient du lac blanc ; au-delà, tout est
granité ou gneiss, et les montagnes que l’on côtoie ne présentent
rien autre chose que ces roches. Après deux heures de
marche entre des rochers qui ne laissent rien voir autour de soi,
on commence à découvrir les pics élevés qui avoisinent celui de
Lomnitz, et qui forment les limites naturelles entre la Hongrie
et la Galicie. Les pentes de montagnes qui ne sont pas trop' es-
Variations carpées présentent des forêts épaisses de pinus picea, pinus
TégAaUon. sylvestris, pinus eimbra, sorbus aucuparia ; le vacciniurn
uliginosum est très-abondant. Mais, lorsqu’on arrive Vers le
lac, la végétation devient moins épaisse; toutes les espèces que
nous venons de citer disparaissent, et on ne trouve plus que le
pinus pumilio ou pinus mughus, dont les branches rampantes
forment des touffes qui ont quelquefois jusqu’à 20 pieds de
diamètre.
t a CÏ(rt. Après trois ou quatre heures de marche ( car le naturaliste
s’arrêtant à chaque pas, ne peut souvent évaluer rigoureusement
les distances), on arrive sur le lac vert ( Grüne See), ainsi
nommé parce que, du haut des collines qui le bordent, on
FRONTIÈRES DE GALICIE. Groupe de'Taira,
aperçoit çà et là des taches vertes qui se font remarquer sur le
fond noir que produit le reste des eaux. En approchant, j’ai remarque
que ces taches se trouvent dans les endroits d’où sortent
les petites sources qui alimentent le lac, et où le fond est
un sable blanc tout composé de petites parcelles de mica. Ce lac
est situé entre les montagnes derrière le pic de Lomnitz, c’est-à-
dire , au pied septentrional de cette cime aiguë, qui, de ce
point, semble encore aussi haute que de la plaine, et qui présente
une pyramide qu’on voit s’élever a pic, presque verticalement,
au-dessus de soi. Il se trouve dans un large bassin entouré
d’escarpemens à pic, au pied desquels sont accumulés les
débris et les blocs qui tombent journellement des hauteurs.
Nous avons entendu plusieurs avalanches pendant le temps que
nous sommes restés dans cette partie, quoique nous ne soyons,
pas à l’époque où elles doivent être le plus considérables. La.
hauteur du lac vert, au-dessus du niveau des mers, doit être
d’environ 1580 mètres, d’après l’observation du baromètre, Hauitnr
qui s’accorde assez, à la température près, avec celle deM.Wali-
lenberg, d’où ce savant a conclu une hauteur dè 1524 mè-,
très *. Très- près du lac vert, au pied d’un escarpement consi-
• * io Août 1818.
( Hauteur du baromètre. . . . . . . . 636mi11*
Lac Vert , J Température. . .......................... ... 18s1-*
à midi. j Beau temps.
( Orage deux heures après.
f Hauteur du baromètre. . . . . . s,
Observatoire de Bude, \ Température du mercure. . . . . 2ÔfF'
à 2 heures. S = de l’air.................... . 3i,^
/ Soleil et nuages volans.
* Orages dans l’a près midi.
Observation de M.Wah-f Hauteur du baromètre.................... 633m,’ii.
lenberg. ^ Température du mercure.............. io8r- 16
Flora, pag. 55. v ;= de l’air.» . . . . . .