On trouve encore l’opale dans le p erlite même, Gt principalement
le perlite lithoïde : c’est de l’opale jaune de cire Ou f'Fachs-
opal, et de l’opale laiteuse. On la rencontre près de Telkebt'myn,
où elle est connue depuis long-temps sous le nom de pierre de
Tel kebûriva, page 206. Ge gisement est tout-à-fait semblable à
celui que M. de Humboldt a découvert à Zimapan, au Mexique,
On trouve aussi des matières siliceuses opalines, telles que des
opales opaques de diverses couleurs, jaspe opale, bois opalises
dans les dépôts de conglomérats ponceux, pages 229,237.
12° Les dépôts aurifères qu’on a exploités à Telkebâùya, se
trouvent évidemment dans lé terrain trachytique. On peut soupçonner
qu’ils sont en filons dans lè porphyre molaire; mais on
pourrait penser aussi, d’après les caractères de certaines variétés
dè roches qui existent dans cette partie, qu’ils se trouvent dans
des dépôts porphyroïdes qui se rattachent au conglomérat ponceux,
page 199.
Les dispositions relatives de ces roches, ou de ces variétés
de roches, Sont représentés dans lès coupes, fig. 2, 3 , 4 et ‘5 ,
ni. Y.
CHAPITRE XIII.
MONTAGNES DE VIHORLET. — ROCHE ALUNIFÈRË DU COMITAT
DE BEREGH.
E n quittant Uj Hely, je remontai vers le nord de la Hongrie
pour aller à Udva, près de Homoria, chezM. deSzirmay. Les
hautes montagnes qui se trouvent près de là, et sur lesquelles
je n’avais trouvé aucun renseignement dans les auteurs, me paraissaient
assez remarquables par leur élévation subite au milieu
des terraips de grès, pour mériter un ëxamen particulier. Le
nom de Vihorlet, que l’on donne à la pointe principale , ou
qu’on applique même à la masse totale, m avait ete indique
comme signifiant^ en langue esclavonne^ une montagne cjui a ete
brûlée et qui est éteinte *. Le petit lac qui se trouve dans ces
montagnes, et qui est connu sous le nom de JS/Lgbt ,
* Quelques personnes croient que le véritable nom est /'A ï.ck(.r- ■ /?’. ou
W ichor-les, la Montagne ou la Forêt du tourbillon, parce qu’il fait toujours
beaucoup de vent sur ces sommets élevés.
**' Les noms de M eer-Auge, de Tengerszem. qui, l’un et l’autre, signifient
OE il de mer, ont été donnés à ce lac, comme à plusieurs autres, parce
qu’on prétendait qu’il communiquait avec la mer. C’est assez généralement
l’opinion du peuple sur les lacs isolés; et il n’en est peut-être pas un sur lequel
on n’ait pas fait un semblable conte. J’ai eu bien souvent l’occasion d’ent
. h . 3 4
Rouie
à Homona»