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aux niélamorplioses que présentait chaque cellule pendant
toute la durée de Futricule azotée.
G'à. — Contenu des cellules végétales. Le contenu des cellules
étant beaucoup mieux connu que les parois même de ces éléments
anatomiques, il nous arrêtera ici beaucoup moins longtemps.
Les faits anatomiques qui précèdent ont, avec l’histoire
des cléments anatomiques des animaux, de fréquents points de-
contact qui seront signalés chemin faisant. Comme ils ne sont
pas exposés dans nos traités classiques, et que cependant il est
nécessaire de les connaître en anatomie générale, je les ai décrits
d après les travaux des auteurs que j ’ai cités, et surtout
d après ceux de M. H. Mold, en raison de la remarquable exac-
htude de toutes les descriptions de cet éminent botaniste que
j ’ai été à portée de vériüer. Quant au sujet de ce paragraphe,
les documents qui s’y rapportent étant entre toutes les mains,
le tableau synoptique suivant suffira pour la lecture de ce livre.
Tableau synoptique des matières contenues dans les cellules
végétales.
/ ^ ^ <i'05:yséne, d ’acide carbonique, d'hydrogène et d'azote.
/ /"Sans granulations.
■ Avec granules azolés ou amylacés (ccl-
I Iules des bulbes et de beaucoup de pa-
rencliymes).
M“ Liquides aqueux o n '
mucilagineux. ;
I Avec des gouttelettes d'iiuiles colorées
aromatiques (cellules du parenchyme
1 '■ fies pommes; des melons, etc.l.
l i q u i d e s . ) ' ^ " uniformément colorés par des substances dissoutes
(cellules des pétâtes, des fruits et des feuilles colorées, etc.).
I 3“ Liquides huileux homogènes (Aurantiacées, Mvrtinées, Ilvneri-
I cum, etc.:. ” ■
4” Liquides huileux ou résineux , en gouttelettes émnlsionnées
dans un liquide mucilagineux (liquides laiteux des laticifères,
V des cellules de l’amande, du noyer, etc.),
a » Chlorophylle (en masse, ou en grains suspendus et flottants
d in s un liquide mucilagineux, ou adhérents aux parois sans
ordre, ou réguliè rement disposés en spirale, etc., comme dans
beaucoup de Conferves).
so lid e s. ' -° f''9'nnIon et de fécule (très petits, mêlés à des granules
, azotés, comme dans les liquides 1°, on plus ou moins gros, rem-
I plissant les cellules en tout ou en partlei.
f a" Cristaux de sels divers (oxalates, tartrates, etc., en aiguilles
ou raphides, ou de forme déterminée; uniqne.s on aggloméré's,
réunis par une ma«se azotée mncilagineuse).
CONTENU DES CELLULES. VARIÉTÉS. 1 7 ,3
94. — P r e m i è r e e t d e u x i è m e v a r i é t é d e s c e l l u l e ,s p r o d r e -
MENT DITES. — Ce sont : 1° les cellules ponctuées (comprenant
aussi les cellules rayées et scalariformesi, et 2» les cellules à
spirales (comprenant aussi les cellules annulaires et réticu-
lees). Elles sont suffisamment caractérisées par leur nom ct
par ce qui a été dit plus haut (p. '156,}
9 5 .— T r o i s i è m e x x r ié jé . — Celbdes de Vendoderme. Ce
sont des cellules formant une couche entre le liber et le bois,
se confondantpeii à peu avec ses couches les plus extérieures, et
entrant chaque année comme partie des couches ligneuses no u velles
qui se forment. Les plus extérieures sont grandes, polyé-
dricpies, et Fon trouve des formes de plus en plus allongées
à mesure qu’on les prend plus proches des faisceaux fibro-vas-
culaires du bo is; leur paroi est minc e, non lignifiée; elles
sont remplies de sucs, et donnent passage abondamment à la
séve. On n ’y trouve jamais de fécule, d’inuline, etc. Le contenu
est clair ou granuleux, riche en substances azotées.
Schacht (1) appelle ces cellules, cellules du cambium, Aq Vanneau
de la couche d’épaississement, de Vanneau cambial {annulus cam-
bialis). Il importe de savoir que, pour beaucoup d’auteurs,
M. de Mirbel, entre autres , le cambium n 'est que le contenu
liquide et granuleux renfermé dans ces cellules ; cambium est
ici synonyme de ;u-ofop/oy»ia. C’est à tort que quelques auteurs
admettent avec 31. de 3Iirbel queles granulations (camèfion
granuleux) s’accumulent en mamelons {cambium globulo-cel-
luleux] qui finissent par donner naissance directement aux
cellules (cambium celluleux). C'est par suite de cette expression
qu’on en est venu à appliquer le mot ccrmèmwi aux cellules qui le
contiennent. Pour Grewct Malpighi le cambium est un liquide.
Duhamel dit que ce liquide mucilngineiix est organisé, ne sachant
nu juste ce qui caractérise anatomiquement la subslance orea-
niséc (voyez plus haut, p. 34 et 35ï ; beaucoup d'auteurs^se
sont élevés à tort contre cette expression organisé, appliquée
( 1 ) S c ii.Y C H T , Die P f la n z e n z e ll e .’R e rïm . 1 8 , ' ; 2 , p . g r ¡ „ . g
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