
bi'uii d a ir on teinté de jaune sous le microscope ; eiies réfractent
assez foriomentla bnnière, e tso n t tout à fait homogènes sans
g-ranulations à l’intérieur.
Elles adhèrent les unes aux autres à l’aide d ’une matière
visqueuse assez tenace, cc qui fait que quelquefois elles s’accumulent
en nombre considérable sur le réceptacle et constiiuent
alors nn capiUde volumineux irrégulier (/). Il n ’est pas très
rare de voir une ou deux spores germer au centre de cc capitule
et s’allonger sous forme de tube de mycélium [t-u, r-u) qui
entraîne et retien t adhérentes des spores ou de petits amas de
spores. Cette matière glulineuse qu’exsude la surface du ré ceptacle
est quelquefois visible (p) ; alors il esl assez difficile
d’isoler des spores (*j, et quand elles se détachent, elles se
fixent pour la plupart (v, x) aux filaments fertiles ou à ceux
du mycélium.
IIL Nature du milieu dans lequel croît le végétal. — Le
végétal que je viens de décrire s’étail développé dans les sacs
aériens d’un Faisan mort de pbtbisie et disséqué le jour
même de sa mort, trois heures après. Le poumon gauche,
de co'jîeur rosée, présentait près de son sommet une petite
masse irrégulière du volume d’un gros pois, formée d’une
substance d’un blanc jaunâtre et friable, ayant l’aspect extérieur
du tubercule.
Dansle sac aérien correspondant aux quatrième et cinquième
espaces intercostaux, on trouva une petite masse allongée, un
peu moins grosse que la précédente.
Le poumon droit est d’un rose vif par congestion des capillaires.
Une masse occupant le tiers du poumon, c’est-à-dire du
volume d’une petite noix, est située vers sa base cl uu bord
antérieur de celle-ci. Elle est friable, d’un blanc jaimàtre, à
surface irrégulièrement mamelonnée, divisée en arrière cl en
haut par des prolongements minces de ia substance pulmonaire
entre les mamelons. Elle est entourée, dans ses parties externe,
supérieure et postérieure, par une couche de substance pulmonaire
de 2 millimètres d ’épaisseur, grisâtre et molle. Le reste
de la surface de cette masse répond au diaphragme pulmonaire
en lias et au réservoir tboraeique en avant.
Plaques pseudo-mernbranm.m. 'fous les réservoirs aériens
sonl sains, moins les sucs abdominaux, qui présenlent les
allérations suivantes ; Le réservoir alidortiinal gauche a sa
paroi antérieure gaucbe el tout son cul-de-sac postérieur
épaissi par une couche d’aspect pseudo-rnembraiieux. Elle est
d’un blanc jaunâtre ct friable vers la face inlerne ou aeneime
du réservoir; elle est molle, demi-transparente vers sa face
externe ou adhérente.
Elle s’amincit insensiblement vers ses bords et se confond
avec la partie saine. Du cul-de-sac, celte pseudo-membrane
remonte sur la paroi de ce réservoir qui tapisse la face antérieure
du rein, presque jusqu’à moitié de sa b a u tem .
Celte couche pseudo-membraneuse est formée de petits
noyaux (jd. V, lig. 2, i/), plongés dans une matière amorphe,
remplie de granulations fines. Ces globules sont régulièrement
sphériques, variant de volume entre 0“ “ ,004 à 0“ “ ,006.
Us sonl incolores, insolubles dans l’acide acétique, mais
deviennent un peu transparents à son contact. Ils sont très
bnemeut granuleux à l’intérieur et ne présentent pas trace
de nucléole.
A la face libre de cette pseudo-membrane, sur la face externe
du cul-de-sac du réservoir, se voit une plaque presque circulaire,
un peu sailianle sur le reste de la pseudo-membrane;
il y cn a ime semblable sur la face antérieure du même rése rvoir.
Elles sonl larges environ comme une pièce de 1 franc.
La plus antérieure t'sl tl un gris blanchâtre, présentant ça
et là des taches noirâtres qni, vues a la loupe ç5 diamètres),
présenlent de petits filaments entreeroisés, lenniués par une
tète spliériipie. La plaque de la face externe est d'un blanc
brillant, cotonneuse, ce qui est dù à ce qu’elle esl formée de
filamenls très tins, brillants, non reuiles en massue, qu on