
mais Ipiir coiilour devient toujours évidente quand elies sont
réunies (11.
AIGUËS.
.4. Système VÉGÉTATIF (P/iycomcf, système végétatif en généra
l; Cauloma, tig e ; Phylloma, fronde); Coeloma, tu b e ; T r i choma,
blâment. — Il est représenté dans les Algues qu’on
trouve cbez les animaux vivants seulement par des filaments
{Trichomata) simples (Entcrohnjns) ou ramifiés [Leptomilus).
Ils sont cylindriques, quelquefois cloisonnés ou articulés de distance
en distance par suite de leur constitution p a r des cellules
seulement disposées bout à bout, ct se répétant avec ia
même structure, plusieurs fois dans le sens de la longueur. Les
cellules qui s’ajoutent ainsi dans le sens de la longueur sont
cylindriques, mais peuvent être facilement aplaties dans un
grand nombre de circonstances accidentelles. Elles renferment
des granulations moléculaires de volume variable, grisâtres dans
les Saprolegnia, vertes dans les Zygnema, etc. Chacune de
ces granulations porte, pour les auteurs qui s’occupent exclusivement
de pbycologie, le nom de gonidies, et leur ensemble
on contenu granuleux de la cellule est appelé endochrome.
C’est par l’entrelacement de ces tubes et par leur adhérence
au mucus de l ’animal qui les porte que ces végétaux
se trouvent fixés à lui. Il n ’y a pas de filament remplissant
ici l’usage d’organe d’adhérence ou de fixation.
B. Système r e p r o d u c te u r . — Il se compose de sporanges
i conceptacle de quelques auteurs), et des corps reproducteurs
ou spores [sporidies, sporule.s, spora, sporidia, cellulæ goni-
micæ, corpora gonimica, spermatia].
1 “ Sporange [conceptacle). — On donne ce nom à l’organe qui
renferme les spores, dans lequel elles naissent et se dévelojr-
pent. Dans les plantes dont il est question ici, il est constiLué
par ime vésicule de forme variable, de volume généralement
( i ; Næg e l i , G a llu n g e n e in ze llig e r A lg en . Ziirii'h, 18 4 9 , in-4, p. 1 e t 2.
plus grand que celui des cellules du système végétatif, plus
gTamilcuses qu’elles lorsqu’elles ne renferment pas encore de
spoi'cs. Il dérive, du re ste , de la cellule terminale dos
tubes du système végétatif, dont le contenu sert à lagénération
des spores. Dans les Zygnema ce sont des cellules des tubes
qui servent de sporange, mais ici il y a accouplement de
filamonls voisins, et l’un des filaments donne son contenu à
l’autre, dans lequel naissent les spores.
2" S p o r e s . — Ce sont des corps arrondis ou ovoïdes, généralement
finement granuleux à l’intérieur, de volume variable et
assez faciles à reconnaître , soit par leur a sp e c t, soit par leur
gemmation, pour qu’il soit inutile de répéter ici ce qui se
trouve dans tous les traités de pbycologie.
CHAMPÎGÜSrOSrS.
A. Système végétatif. — Il est uniquement représenté par
des filaments d’abord simples, puis ramifiés, dont cbacim est
représenté par une seule cellule allongée (pl. IV, fig. 9, z et
r , X, 0 , r), ou rarement par plusieurs cellules placées bout
à bout ; alors les filaments sont cloisonnés (pl. V, fig. 2, a, h).
C’est ce qu’on appelle le Mycélium.
Les espèces de Champignons unicellulaires, comme divers
Torulacés, manquent de mycélium.
Le mycélium peut présenter différents aspects selon les
dispositions prises par les cellules filamenteuses qui le forment.
Les Champignons qu’on trouve sur les animaux vivants ne
présentent que le mycélium némaloïde ou filamenteux, et le
mycélium membraneux (Achorion). Le premier est formé seulement
de filaments lâchement entrecroisés. C’est le plus fréquent
de tous (pl. II, lig, 13, a, h).
Le second diffère du précèdent par ce fait, que les filaments
sont plus rapprochés ct plus confondus, ct forment ainsi une
sorte de membrane pins ou moins épaisse (pl. ill, fig. 7).
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