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d’une cellule courte et arrondie, ou seulement de deux ou trois
cellules allongées (üg. 5, d, e).
Ces filaments et leurs branches sont cloisonnés d’espace cn
espace, et ordinairement un peu étranglés au niveau des cloisons;
celles-ci sont constituées par l’accolement des extrémités
arrondies des deux cellules. C’est contre l’étranglement articulaire,
ou un peu au-dessous contre la paroi du filament, que
sont insérées les ramifications. Elles ne communiquent jamais
avec la cavité des cellules (fig. 5, a, d, e).
Les chambres, limitées par les cloisons (cavité de chaque
cellule), renferment ordinairement quelques granules moléculaires
ayant 0™"‘,001 à 0” ">,002, de teinte foncée, et souvent
doués du mouvement brownien (fig. 3, d). Sur certains filaments,
chaque chamhre renferme, au lieu de granules, deux,
trois ou quatre cellules ovales qui remplissent la cavité
(fig. 7, a). Les parois de ces cellules sont pâles, jaunâtres, et
se distinguent de celles du filament par leur teinte plus brillante,
beaucoup moins foncée. Elles se touchent aussi par
leurs extrémités, ou sont un peu écartées ; leur contenu est
homogène, transparent.
L’extrémité d’origine ou adhérente des filaments est ordinairement
cachée au centre d’amas despores isolées,ou mêlées
avec des cellules épithéliales (pl. I, fig. 3, c). Cependant on
peut l’isoler ; alors on voit que la première cellule est un prolongement
d’une spore et qu’il y a libre communication enlre
leurs cavités (fig. 4, c). Qoelefilament soitformépar heaucoup
de cellnles et porte déjà des branches, ou soit représenté par
une ou deux chambres seulement, la spore est toujours reconnaissable.
Cette spore renferme hahituellement deux ou trois
granules sphériques de 0”™,00'J, foncés en couleur, a b o rd s
nets (fig. 5, g, h). Ils exécutent des mouvements rapides de
sautillement, et changent de place dans sa cavité. Aux spores
germées adhèrent souvent quelques autres spores assez difficiles
à en détacher (fig. 5, g).
L’exlréinilé libre ou sporifère des hlameuLs ou de leurs ra-
niificalions est, ou arrondie, sans reuilemeiits (fig. 3, e), ou
formée par une cellule sphérique ou ovoïde, plus grosse que
les précédentes et séparée d’elles par un étranglement très
prononcé (lig. 3, i; fig. 5, f). Quelquefois cclle-ci est prolongée
par une ou deux cellules très petites. Cette cellule terminale
renllée a de 0 ” “ ,005 à 0“ “ ,007. Souvent les cellules qui
précèdent le renüemenl terminal sont ovoïdes, courtes, et
donnent au filament un aspect variqueux ou torruleux (fig. ?>,g).
Les cellules renllées terminales sont prol)ahlenient des spores
près de se détacher ; et les cellules pâles contenues dans les
chambres, dont il a élé parlé plus haut, des spores qui commencent
à se développer.
2. Des spores. — ¥A\es sont sphériques ou un peu allongées,
à bords nets et foncés, cavité transparente d’une teinte ambrée
et réfraclant assez fortement la lumière. Elles contiennent
au centre une fine poussière douée du mouvement
bi'ownicn (pl. I, fig. 3, b), et souvent un ou deux granules de
0,0006 à i ,001, doués du même mouvement ; elles se mettent
rareinent en chapelet au nombre de deux à quatre à la suite
l’une de l’autre (fig. 3).
Un certain nomhre de ces spores flottent librement, mais la
plupart adhèrent fortement aux cellules épithéliales de la muqueuse
buccale, consliLiient un amas serré a leur surface et les
recouvrent complètement (fig. 4, 4) ; de sorte que, lorsque les
cellules sont isolées, on ne les reconnaît qu a leur lorme. Si
elles sont imbriquées en larges plaques, on peut quelquefois
reconnaître leurs bords, parce que les spores sont en moins
grand nomhre dans le voisinage de ceux-ci. Souvent sur les
larges cellules on ajierçoit un ou deux groupes circulaires de
spores qui s’en délachenl quelquefois et iloUent avecles spores
isolées (fig. 4, c, c).
Les spores et les filaments tubuleux ne sont attaqués que
par l’acide sulfurique et l ’acide nilrique concentrés.
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