
en raison des relations du dedans avec le dehors; clic montre
aussitôt avec quelles espèces on doit le comparer (1) ; et ainsi
des autres ordres d’études dont les êtres organisés, pris chacun
à p a rt, peuvent être le sujet.
• En un m o t, comme sur chaque espèce prise séparément,
c est-a-diro au point de vue concret ou d’aïqdication, les faits
a étudier sont n om b reu x , il faut nécessairement les diviser et
les subdiviser. Or la division et les subdivisions, faites une fois
pom- tous les êtres considérés comme s’ils n ’en formaient
qu’un seul (biologie abstraite), sont applicables à tout individu
pris a p a rt (biologie concrète). Pour chacun de ceux-ci, en effet,
on remarquera que les particularités qu’il présente se rapporte
n t : 1» a son anatomie, soit générale soit spéciale; 2° à la
biotaxie de cet être, à la place qu’il occupe parmi les autres ;
3° a la constitution des milieux où il v it; lo aux actes qu’il
accomplit; 5« aux actions réciproques qui ont lieu entre le
milieu et lui.
De toutes ces particularités vues sur un ê tre , aucune n ’est
absolument la même que chez l’être le plus voisin. Il en est qui
existent chez l’un et manquent chez l’autre, ou qui, existant de
p a rt et d’autre, n ’ont pas une égale évidence: c ’est ce que
montrent l’observation, l’histoire naturelle et la pathologie.
Cependant il y a un fond d’analogie, un fond commun dans les
actes de môme ordre. C’est ce fond commun dont la bioloo-ic
abstraite fait une étude à p a rt. ^
h aïtes l ’anatomie descriptive de l ’homme, c’est une portion
de son histoire naturelle que vous traitez; faites l’anatomic
generale de l’homme et des mammifères, c’est encore une p o rtion
de leur histoire naturelle. Traitez-vous ces questions, plus
a biotaxie, etc., dans ce qu’elles ont de commun à tous les
f 8 r 3 ? i ï ; u p “ p 7 àT l. mammifères. Paris,
êtres organisés sans exception, c’est la biologie abstraite que
vous écrivez.
5. — Ainsi, par sa partie ab s tra ite , la science mathématique
spécule subjectivement sur les nombres et établit des lois
applicables, en se modifiant convenablement à toutes les questions
dans lesquelles intervient plus d’un objet.
P ar sa partie statique, elle établit les notions de situation,
d’étendue, et celles de forme applicables à tout ce qui a ou peut
avoir forme et étendue (géométrie et statique).
Par sa partie dynamique, elle établit les lois générales du
mouvement, applicables à tout ce qui a ou peut avoir mouvement
(mécanique); mais il est toujours sous-entendu
que ces lois sont applicables quand on les conçoit se modifiant
d’une manière appropriée à la complication des phénomènes :
seulement ces applications ne sont qu’indiqué es, et ne sont
faites que dans les sciences subséquentes.
Par sa partie sta tique , l’astronomie étudie les conditions
d’équilibre et d’accomplissement des mouvements applicables
au monde entier (géométrie céleste); par sa partie dynamique,
elle étudie ces mouvements eux-mêmes (mécanique céleste). De
Tout ce qui est d’observation ou concret, elle sépare intellectuellement
une partie abstraite ou générale destinée à servir
de guide pour f esprit ; une partie de ces notions se déduit du
reste des connaissances mathématiques.
La physique étudie les questions de consistance, de poids,
de densité, de température, etc., de couleur, d’électricité, etc.,
prises en elles-mêmes, et poursuivies expérimentalement à l ’aide
des sens, par conséquent ( à l’aide aussi des notions mathématiques
et astronomiques quand il est possible) sur tout ce qui
a consistance, poids, densité, couleur, sans distinction d’espèces
de corps. C’est, comme on voit, une science te rrestre et
en rapport avec la constitution des organes (ceux des sens
surtout) de f ê tr e qui fé tu d ie . Elle considère d’une manière
semblable tous les corps sous les points de vue do la consisü
a