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amincie. Quelquefois, cette troisième vésicule est libre, transversalement
placée entre les deux autres (pl. XIV, % . 5, k).
^ Développement. — V Ou observe des corpuscules dans l’intérieur
desquels les deux vésicules in te rn e s , de forme ovale
e tn o n insérée sur un point commun , flottent librement l’une
à côté de l’autre sans diverger (lig . 5, h). 2» On trouve de
plus des corpuscules complets dont deux sont couchés l’un à
côté de 1 autre dans une cellule très pâle qui les enveloppe
(fig. 5, e). Les deux corpuscules enfermés sont couchés parallèlement
les faces convexes tournées l’une contre l’autre ; ils
ne se regardent jamais par leurs bords; les bords so n t, par
conséquent, dirigés vers la paroi de la membrane d’enveloppe
et la touchent presque. Ils ont la structure complète de ceux
qui sont hhres. Le bord déjà complètement développé apparaît
comme une saillie, d’uue manière égale en avant et en arrière
et sur toute la longueur du corpuscule. On voit aussi les deux
vésicules divergentes dans leur position habituelle. Il est probable,
d’après ces faits, dit J. Mueller, que les vésicules divergentes
sont les germes de nouveaux corpuscules ; lorsque ces
germes arrivent à se développer, ils se tuméfient, se détachent
du lieu où ils adhèrent et sont couchés par couple dans l’in té rieur
d elà cavité du corpuscule, qui se transforme en une cellule
mince. Alors la formation du nouveau corpuscule se complète
dans l ’intérieur de la cellule mère ; enfin , cette dernière est
résorbée et les corpuscules intérieurs deviennent libres. Dans
des cas très rares , on trouve trois corpuscules développés
parallèlement les uns aux autres [f). Ce fait s’explique par
cet autre déjà indiqué , q u e , dans les corpuscules lib re s, on
rencontre très rarement trois vésicules au lieu de deux ( k, i).
Une fois on trouva trois corpuscules parfaits sans cellule d ’enveloppe
[l] et placés l’un à côté de l’autre, de façon que
le troisième, ayant une de ses faces convexe, était interposé
entre les deux extrémités divergentes des deux autres.
ESPÈCE4.— PSOROSPERMIE DE LA ROSSE, J . 51 , Cyp r in u s ru t i lu s (fil. XIV, lig. 6).
Chez le Cyprinus rutilus, on trouve souvent les kystes à
Psorospermies à la face interne de l’opercule, et surtout sur la
branchie accessoire. Ils ressemblent aux Psorospermies qui
viennent d’êtres décrites, mais sont quelquefois plus allongées
(fig. 6, f ) . Une fois on trouva sur la branchie accessoire uu
amas de petites vésicules jaunâtres, épais de h lignes. Tous ces
petits kystes ne contenaient que des corpuscules allongés,
pointus en avant et mousses à l’extrémité postérieure [b). Le
bord aplati, les faces convexes étaient semblables ; les deux
vésicules divergentes intérieures étaient fixées à l’intérieur,
dans la partie pointue. La longueur de ces corpuscules était de
0“‘“ ,012. Les pustules sont rares chez le Rotangle {Cyprinus
erythrophthalmus) et la Vandoise {Cyprinus leuciscus). Chez
le premier, les corpuscules étaient ovales comme ceux du
Lucioperca sandra et du C. rutilus; chez le C. leuciscus, ils
étaient semblables à ceux du C. rutilus. La longueur était de
0’’'"’,011, et la largeur de 0 ”’'”,007.
ESPÈCE 5. — PSOROSPERMIE D ü L A B EO N ILO T ICU S , J . M. (p l. XIV , fig. 7 '.
Chez ce Poisson du Nil les kystes ou pustules siègent dans
la peau de la tête. Corpuscules analogues, pour la forme et le
volume, aux corpuscules pointus du C. rutilus; mais une
seule vésicule divergente couchée le long de la paroi au lieu
de deux. Le reste de la cavité du corpuscule semblait rempli
par une deuxième vésicule très grosse (a). Une fois il y avait
une véritable vésicule plus grosse, postérieure, en renfermant
une plus petite (fig. 7, c).
ESPÈCE 6 . — PSOROSPERMIE DD PIME LODUS B LOCHI I , J . M. (p l. X IV , fig. 8 ).
Corpuscules à faxes convexes, bord aplati comme à l’ordinaire;
à deux vésicules divergentes in ég ale s, leur extrémité
pointue ; f une est grosse et fa u tre petite, particularité qui ne se
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