
azotée) aient disparu. En uu’inot, ou observe que, partie de la
cellule, le noyau peut manquer; qu’en général il accompagne
dans sa naissance et son développement la naissance et le développement
de l ’utricule primordiale et souvent ne fait que
les suivre. On doit donc tra ite r de la génération des élémenis
anatomiques sans prendre en considération le noyau d’une
manière essentielle, et sans s’inquiéter d’autre chose que d e là
partie fondamentale qui apparaît, savoir, la masse ou portion
principale de la cellule.
151. — Dans la naissance des cellules, quand elle a lieu
par segmentation proprement dite du contenu d’un organe
spécial, c’est-à-dire du contenu ou vitellus d’un ovule femelle
ou màle (utricules mères polliniques ou des spermatozoïdes)
ainsi que dans les sporanges , ordinairement il naît aussi un
novau, et la génération de ce noyau précède celle de la cellule.
D’autres fois ce noyau peut ne pas apparaître ; c’est ce qu’on
voit dans k segmentation du contenu des cellules d’ülva
lactuca, dont chaque sphère de fractionnement donne naissance
aux spermatozoïdes de cette Algue; dans la segmentation
des utricules mères polliniques, ou ovules mâles de beaucoup
de Phanérogames, comme les Cucurbita, par exemple,
fait déjà observé par M. de Mirbel (1). Il en est de môme
pour la segmentation du contenu des sporanges de certains
Champignons, etc.
Dans la plupart des espèces, soit animales, soit végétales,
le noyau se montre durant la segmentation. Le plus souvent,
on l ’aperçoit en même temps qu’apparaît le sillon qui va partager
en deux le vitellus; d’autres fois, c’est un peu après
qu’il naît. Dans le contenu formé de granulations maintenues
réunies par une matière amorphe unissante, visqueuse ou
muqueuse, plus ou moins tenace (protoplasma), on voit appa-
(1; Mi rbel , Recherches a n a tom iq u e s et p h y sio lo g iq u e s s u r le Marchanl ia poly-
rnorpha, 18 3 3 , in -4 , pl. IX,
raitre de chaque côté du sillon uu petit globule plus ou moins
transparent. Généralement, cbez les animaux comme chez les
végétaux, il est clair, homogène, c’est-à-dire non granuleux ;
aussi ordinairement, surtout cbez les plantes , il ne renlerme
pas de nucléole ; le contour de ce noyau est n ettement limité,
quoique pàle, peu foncé, mais il peut être difficile a voir quand
la masse granuleuse qui l’entoure est un peu opaque icontenu
des sporanges des Fucus, et contenu ou vitellus de leurs spores
en voie de germination). C’est autour de ce noyau que s’accumule
le protoplasma g ran u le u x , qui forme ainsi deux sphères
de fractionnement plus ou moins ovoïdes. Chacune d elles se
subdivise successivement de la même manière; seulement,
comme chacune a son noyau, celui-ci se divise, se segmente
comme la masse qui l’entoure ; c’est-à-dire qu’en même temps
qu’un sillon apparaît sur la sphère de fractionnement, un sillon
ou étranglement se montre sur le noyau et le divise eu deux.
Le fait continue jusqu’à ce que toute la sphère de fractionnement,
ou sa surface, se condense pour former une cellule embryonnaire
du màle ou de la femelle cbez les animaux ; jusqu'à
ce'que chez les végétaux se délimite par condensation l’utricule
primordiale superficielle, puis aussitôt après ou en même temps
se produise la paroi de cellulose qui enveloppe le tout.
Dans le cas de segmentation par scission ou cloisonnement
des cellules ainsi formées chez l’embryon ou nées de toute autre
manière chez l’adulte, on voit ce qui suit ; Chez les animaux
c’est la segmentation d’un noyau et de la masse qui continue,
le sillon apparaît en même temps sur le noyau et la masse ;
c’est ce qu’a très bien vu M. Leidy sur les cellules du cartilage
(i). Dans les cellules formées il s’est développé des granulations
dans le noyau, et souvent un nucléole; quand celui-
ci existe , le sillon passe toujours sur un de ses côtés : un des
nouveaux noyaux résultant de la scission de l'ancien manque
( 1 ) L e id y , On the in tim a te s tr u c tu r e a n d h is to r y o f the a r tic u la r c a r l i 'a g c
(Am e r ica n jo u r n a l o f the med ica l sciences, apri l 1849).