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je ne mentionnerai que les lails qui ne sont pas compris dans
la description générale précédente.
d e s c r i p t i o n d e s ty p e s .
P remier type. — Cellu le s p ro p r eme n t dites.
86. — Situation et nombre. Ce sont les éléments de ce
type qui peuvent représenter à eux seuls un individu végétal;
c’est à ceux de ce type, en un mot, que se rattachent les végétaux
uni-cellulaires. Réunis en nombre considérable, ces éléments
forment à eux seuls certaines ülvacées, et constituent
la plus grande partie de la masse des plantes cryptogames.
Les cellules composent, dans le principe, tout l’embryon
des Phanérogames. Plus tard, bien que leur nombre absolu
augmente, leur quantité relative au point de vue de la masse
qu’ils forment dans le végétal comparativement aux cellules
fibreuses et vasculaires va diminuant. On les trouve alors, surto
u t dans la moelle, dans le bois où elles constituent les rayons
médullaires des Dicotylédones, ou entourent les faisceaux
fibreux vasculaires des Monocotylés; on les observe enfin
en tie 1 ecorce et le bois, dans diverses couches de l’écorce,
dans les femlles, les enveloppes florales, etc.
87 .— La forme des cellules végétales esl très variable ; elles
sont sphériques ou ovoïdes quandelles sont peu serrées les unes
contre les autre s, comme on le voit dans la substance du chapeau
de beaucoup de Champignons, dans le tissu des ïrém elle s
[Tremella], dans la moelle de quelques Phanérogames, etc.
C’est au tissu formé de cellules arrondies, et faiblement
serrées , qu’on a donné le nom de mérenchymc. Le plus souvent
elles sont, plus ou moins régulièrement, polyédriques par
suite de leur pression réciproque. Le tissu que forment ces
cellules-bi est le parenchyme proprement dit. Les angles de
ces polyèdres sont aigus ou émoussés suivant les organes e lle s
circonstances où se trouvent les cellules. Les lignes qui limitent
ces polyèdres ne sont pas tout à fait droites, mais souvent
courbes, onduleuses ou irrégulières; il résulte de là que les
cellules peuvent être couiLes sur une partie de leur surface et
planes sur l’autre.
Les cellules peuvent être à peu près d’égales dimensions en
tous sens, ou un peu allongées, de manière à représenter un tronçon
de colonne cylindrique ou à plusieurs faces. Elles peuvent
même être rameuses , c’est-à-dire allongées sur divers points
d e leu r surface et en différentes directions.
C’est par le bout de ces prolongements que se touchent alors
ces cellules , en laissant entre elles des lacunes pleines de gaz
ou de liquides. On peut en voir des exemples dans les feuilles
du Vicia taba, du Nymphoea, etc. Dans les tissus lâches
ou formés de cellules à surfaces courbes, celles-ci, ne se
touchant encore que par une petite partie de leur surface,
laissent entre elles des espaces vides plus petits que les lacunes,
et qui reçoivent le nom de méats intercellulaires. Dans les
tissus serrés, quand les cellules sont exactement emboîtées les
unes dans les autres ct se touchent p a rto u t, ces lacunes et
méats intcrcellulavres manquent.
88. — Le volume des cellules végétales varie beaucoup ; il
y en a qui ont plus de 0” “ ,100 en tout sens, ou au moins en
longueur, et sont, par conséquent, visibles à l’oeil nu ; elles ont
en général 0'"” ,050, mais il y en a de cinq ou six fois plus
petites, et celles des Torula, des Protococcus, etc., n ’ont souvent
que 0'"“ ,005.
89 .—Ce qui a été dit des caractères d ’ordre physique et cbimique
des éléments végétaux en général peut ê tre appliqué
aux éléments de ce type. (Voy. p. 1 3 7 e tsu iv .)
90. — Caractères d'ordre organique ou structure des cellules
végétales proprement dites. — Paroi des cellules végétales.
Elle se compose, au moins pendant une partie de l’existence de
cbaque cellule, de deux membranes. L’une esl externe et formée
de cellulose; l’autre est appliquée à la face interne de
celle-ci, elle est formée d'une substance azotée.
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