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(¡u’iiuc large surface qui occupe le tiers ou les deux tiers, ou
luèinela totalité du cuir chevelu. Le plus souvent, il reste une
petite couronne de cheveux intacts sur le front. La partie inférieure
de la région occipitale et la nuque se trouvent aussi
assez souvent préservées. Sur la circoiiléreuce des parties malades
on retrouve des arcs de cercle qui rappellent l’évolution
primitive par plaques circulaires. (Bazin.)
Des croûtes faveuses, plus ou moins irrégulières, fragmentées,
bosselées, souvent relevées sur les bords, traversées de
cheveux, imprégnées de sang desséché, exhalant une odeur
fade, quelquefois infecte, sous lesquelles on trouve parfois des
poux, couvrent toutes les parties atteintes. C’est dans 1 impétigo
gi'anulata, elxiOïi dans \e favus, qu on rencontre généralement
les fourmilières de poux. (Bazin.)
Quand la teigne scutulée, arrivée à cette période, se montre
sur les régions du corps autres que le cuir chevelu, elle y revêt
toujours l’aspect du porrigo favosa.
On peut aussi trouver réunies sur le cuir chevelu les deux
formes que nous venons de décrire.
La dépression qui succède à la guérison des plaques du porrigo
scutiforme est quelquefois remarquable.
C’est surtout pendant la cure de cette variété de favus que
l’on voit pousser des cheveux dont il semblait, au début du
traitement, qu’il n ’y eût aucune trace. Les follicules pileux,
bouchés par la matière faveuse, livrent de nouveau passage
aux poils, quand ils ont été débarrassés de cette matière.
(Bazin.)
3° Favus squarreux, porrigo squarrosa. — La plupart des
auteurs n ’admettent pas cette forme; ils la confondent avec
la précédente dont elle se distingue cependant par plusieurs
caractères ; l’évolution extérieure du Cbampignon ne se fait
pas aussi régulièrement ; elle a lieu sur des surfaces plus ou
moins allongées, inégales, irrégulières, sans délimitation n ettement
circonscrite. La matière favique fuse sur les cheveux.
A C ilO ltlO iS S C liO E N E E lN lI. 4 6 3
leur forme des gaînes qui se réunissent, adhèrent assez fortement
les unes aux autres.
Celte agglomération de cheveux et de cbampiguons faviques
iiitermédiaii'es produit des saillies remarquables a la surface du
cuir chevelu, sortes de monticules plus ou moins hérissés ct
de croûtes fragmentées, pulvérulentes, séparés par des sillons
profonds. (Bazin.)
V. Indication des phénomènes morbides déterminés par la présence
du favus.— Le développement des f a r ¿ peut être compliqué
de la présence de poux , d’une odeur sui generis, comparée à
celle de l’urine de chat, d’excoriations douloureuses, et, par
suite, d’engorgementdes ganglions lymphatiques voisins. Quand
les Champignons ont a ttein t un grand développement, ils
laissent après eux des cicatrices; la peau a perdu sa souplesse
et son épa isseur, et les cheveux n ’y croissent plus , probablement
parce que les bulbes ont été atrophiés par une compression
longtemps continuée.
n faut noter encore un p ru rit souvent incommode, quelquefois
in te n s e , ct tous les inconvénients de la malpropreté des
individus chez lesquels survient cette affection. Les favi persistent
très longtemps avant de disparaître ; ils se reproduisent
avec ténacité, et à la longue causent l’alopécie d ép a rtie s plus
ou moins étendues ; ils rendent souffreteux et chétifs les enfants
qui eu sont atteints de bonne h eu re ; ce qui, joint à
l’état de cacliexie pendant lequel se développe habituellement
le végétal, iinit par jeter les malades dans un état d’hébétude
parliculier. C’est donc une affection qui ue laisse pas que d’étre
grave.
Quand les favi existent depuis longtemps, ils se compliquent
de pityriasis, d'ee/.éma squameux, et il survient des pustules
d’impétigo, ,1e renvoie pour l’étude de ces symptômes
aux traités des maladies de la peau de M3I. Bayer, Cazenave, etc.
Structure des producitons qui accompagnent constamme.nt
ou accidentellement les ja v i .—-La poussière fuifuiacée du