
f i
- f
\\[ '
■ •.!: ‘
Bi'
■ ïù
‘'Ifi
|v (.';t !, -q; G
' Î f i
ifiv.-.
90 VÉGÉTAUX PARASITES RE i/liOM M E ET DES ANIMAUX,
d’aulrcs éléments qui ieiir sont identiques ou à peu près, aux
dépens de leur propre substance. Ce sont, comme on voit, des
éléments existant déjà qui en produisent d’autres, d’où le terme
de reproduction. On observe la reproduction sur les cellules
dans l’ovule de tous les êtres, de la plupart des plantes pendant
toute leur vie, et durant la période embryonnaire du développement
animal. Elle a lieu de trois manières: 1° par sillon-
nement, segmentation, fractionnement et fissiparité, scission ou
cloisonnement mérismatique; 2° par propagules ou bourgeonnemen
t; 3° par gemmation ou surculation.
3 9 .— 1° Segmentation, fractionnement, etc.—'Le vitellus de
f ovule animal, màle et femelle, la cellule préembryonnaire chez
les phanérogames, etle cou tenu du sac embryonnaire de quelques
végétaux, le contenu des ovules mâles des plantes ou antbé-
ridies et des vésicules mères polliniques, présentent la segmentation.
Elle a lieu spontanément dans ces derniers dès qu’ils
sont arrivés à un certain degré de développement, et dans les
premiers lorsque étant mûrs, ils ont été fécondés. Ce phénomène
consiste en ce que le contenu granuleux des ovules, e tc ., se p a rtage
en deux, quatre, huit, etc., masses grumeleuses, d’abord
sans parois, ayant ordinairement un noyau central; bientôt il
se formeune enveloppe autour d’elles ; l’élément anatomique est
alors formé : c’est ce qu’on appelle une cellule. Les cellules
sont dites primitives ou embryonnaires, parce que ce sont les
premiers éléments de f ê tr e vivant, et que, dès qu’elles sont
formées, l’embryon, ou être nouveau, a une existence distincte
de celle de ses parents ; il existe comme organisme nouveau
e t non plus comme ovule.
De ces éléments anatomiques de l’embryon, qui sont des
cellules (ce qui a fait dire souvent des cellules en général
qu’elles sont des éléments embryonnaires), dérivent tous les
autres éléments de l’ôlrc orgaui.sé. C’est a ce lail-la, ipii est
général, qu’on a donné le nom de théorie cellulaire, parce que,
quel que soit le mode de génération, il y a un temps où tout
r e p r o d u c t i o n p a r SEGMENTATION, SIDLONNEMENT, ETC. 91
l’embryon est formé de cellules, dites cellules embryonnaires,
o u éléments anatomiques embryonnaires. Or, comme nul élément
anatomique ne pénètre tout lormé dans 1 épaisseur de
l’ovule, tous les autres éléments ont au lond commencé par
être des cellules ou bien ont été précédés par des cellules.
Fissiparité, cloisonnement. — Les cellules embryonnaires,
une fois formées aux dépens du vitellus, continuent a se segmenter;
un sillon apparaît vers le milieu de chacune d elles, ou
de plusieurs ; puis elles se partagent en deux cellules semblables :
c’est ce q u ia lieu surtout chez les animaux et dans le sac embryonnaire
ou ovule réel des plantes. Mais chez les végétaux
adultes, une cloison se forme dans le sillon ; et sans se sépare
r, c’est-à-dire tout en restant accolées, les deux cellules sont
pourtant distinctes. Dans les cellules anciennes, la nouvelle
cloison reste souvent pendant longtemps très mince, à côté de
l’ancienne paroi ; elle finit quelquefois à la longue par se dédoubler
en deux parois adossées, séparables après fa c tio n des
réactifs tels que les alcalis caustiques ou l’acide nitrique. Dans
fembryon animal, cette segmentation ou scission des cellules
cesse dès que celui-ci est séparé du blastoderme, ou même elle
n ’a guère lieu que dans cette dernière partie, cbez les iMammi-
fères du moins. Dans les plantes, la scission par cloisonnement
dure pendant tout l’accroissement e t s’observe en outre chaque
année dans les poils, dans les couches d’accroissement, etc.
Cbez les Mammifères adultes, on trouve de fréquents exemples
de scission des cellules dans les cartilages articulan es dont les
cavités s’agrandissent; pendant cet agrandissement, toutes les
•cellules qu’elles renferment grandissent aussi, et, arrivées à un
certain degré d’accroissement, elles présentent un sillon ;
celui-ci est f origine d’une séparation de la cellule agrrmdieen
deux plus petites, séparation qui ne tarde pas à avoir lieu. En
môme temps qifappa ra ît le sillon, mi noyau se forme de
toutes pièces dans celle des moitiés de la grande cellule qui ne
conserve pas l’ancien ; quelqueiois ce noyau apparaît avant le
u