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78 VÉGÉTAUX VAKASITES DE lT iOM M E E T DES ANIMAUX,
l'o que celte propriété n’appartient (¡u’à un petit nombre d’espèces
d'éléments, elle ne peut être mise sur le même rang que
la nutrition ou le développement ; mais il est facile de voir, par
les changements de forme ct de volume qui la caractérisent,
qu’elle se rattache à cette dernière et non à toute autre.
De la fin ou terminaison des éléments.
Nous avons vu précédemment, d’une manière générale,
comment le développement conduit à la mort individuelle.
L’élément anatomique (ou l’organisme), une fois produit, une
fois né, pourrait être supposé présentant un parfait équilibre
de durée indéfinie entre l'acte d’assimilalioii et celui de désassimilation.
11 pourrait encore être supposé cessantbrusquement
de présenter les deux actes précédents, ce qui me ttrait aussitôt
fin à son existence. Ou peut obtenir cette fin ou terminaison
(qui reçoit spécialement le nom de m o r t , quand il s’agit de l’organisme
lui-même) en mettant cet élément (ou l’organisme) dans
certaines conditions qui rendent impossible le double acte dont
nous parlons, qui le fassent cesser.
Rien de tout cela n ’existe dans Fétat normal, cbaque élément
l'on organisme) grandit, se développe par prédominance
de l’acte d’assimilation sur celui de désassimilation. Or, voici
comment le développement conduit à la mort individuelle.
Il peut se faire ; 1° Que pendant le développement il y ait
brusque arrêt de développement, par suite de conditions particulières
qui empêchent également l ’assimilation e t la désassimilation;
2° Qu’une déformation de l’élément (ou de l’organisme)
amène la cessation de la nutrition ou de la vie ;
3° Qu’un développement exagéré, ou hypertrophie, amène
cette cessation.
h" Il arrive souvent dans les éléments, tissus, etc., ainsi que
nous l’avons dit, que l’atrophie ou résorption est complète, ce
qui est la fin (ou mort) la plus naturelle qu’on puissecoucevoir.
F IN OU TERMINAISON DES E L EMENT S . 79
Elle ne s’observe ipie sur les éléments anatomiques ou sur un
tissu, cl jamais pour Forganisme total, môme lorsque ayant
déjà toutes ses parties formées, il n ’est pas entièrement développé
; mais l’embryon s’atrophie ou se résorbe quelquefois en
entier. Im mort naturelle de l’organisme est presque constamment
caractérisée par un ensemlde Aï atrophies ou d’hypertrophies
de cerïàins éléments, de certains tissus, qui amènent des
troubles et la cessation des actes mécanico-pbysiques des systèmes,
organes et appareils. La mort accidentelle, ou résulte
d’une cessation brusque de fonctions, ou elle a lieu d’une
ramière plus ou moins analogue à la mort naturelle, par suite
Aï hypertrophies ou d’airop/u'ej partielles ou générales, quelquefois
par suite de productions nouvelles hétéromorphes ; ou parce
qu’on rend impossible, partout à la fois, le double acte assi-
milateur et désassimilateur par le changement lent ou brusijue
d’un de ses ordres de condilions d’accomplissement, c’est-à-
dire par le changement de la composition des humeurs.
5“ Enfin il peut y avoir/îw ou terminaison des éléments par
liquéfaction. Il n ’y a pas pour Forganisme de genre de mort
correspondant à ce mode de fin des éléments anatomiques;
mais celle-ci peut concourir à produire la mort de Forgauisme
(ulcération).
L’histoire statique et dynamique des éiéments organi([ues,
tantprincipes immédiats qu’éléments anatomiques, nous montre
successivement le rudiment de tous les points qu'il y a à traiter
en anatomie et en physiologie, les éléments de toutes les questions
dont cbacime des autres branches de Fanatomie et de la
physiologie n ’est qu’un développement complet.
Le fait consécutif à la mort, esl la destruction de l’organisme.
Ce fait, que présentent seuls les êtres organisés, n ’a pas encore
reçu de nom spécial analogue à ceux de naissance, développement,
etc. Le développement, en elTet, étan t le résultat d'une
assimilation (¡ui l’emporte sur la désassimilation, amène une
accumulaliou de principes immédials réunis en substance oraai