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ITiistitut, et à M. Guérin-Méneville, les dessins du Champignon
de la muscardine que j’ai reproduit de préférence
aux miens qui étaient moins complets. La gravure et le coloris
des dessins ont été faits avec le plus grand soin ; l’éditeur
M. J.-B. Baillière n’a négligé aucun sacrifice pour qu’ils fussent
exécutés avec toute fcxa ctitude désirable. C’était là un but indispensable
à atteindre, lorsqu’il s’agit d’êtres tellement simples
que les dispositions anatomiques les plus délicates doivent être
minutieusement reproduites par le dessinateur et par le graveur
pour que les figures aient de la valeur, et ne conduisent
pas à confondre ensemble des espèces différentes ou à créer
plusieurs dénominations pour une môme espèce. Je ne rappellerai
pas ici les noms des savants auxquels je dois des reraer-
ciments pour m’avoir fourni des matériaux rares qui étaient
indispensables à l’exécution de cet ouvrage. Je les ai cités
en décrivant les espèces végétales qu’ils m’ont procurées. Je
ne puis cependant terminer cette préface sans exprimer ma
reconnaissance à.M. le docteur C. Montagne, qui m’a généreusement
accordé de nombreux matériaux et m’a souvent aidé
de sa vaste expérience.
P a r is , 2 0 m a i IS.S.S.
■ IIISTOmE NATURELLE
DES VÉGÉTAUX
QUI CROISSENT SUR
L’IIOMME ET SUR LES ANIMAUX VIVANTS.
PROLÉGOMÈNES.
A K S 'S C I iE P U f f i l î i ïE I S .
~ Toute question d ’histoire naturelle, si minime qu’elle
soit, exige, pour être bien traitée, la solution des questions
fondamentales de la biologie. Par bien traitée, il faut entendre
exposée avec une extension convenable pour le b u t qu’on se propose,
tout en ne laissant de côté aucun fait important, c’est-
à-dire utile, et en négligeant ceux qui ne le sont pas.
Qu’est-ce, en effet, que l ’histoire naturelle des corps organisés
? C’est l’étude, faite sur chaque être ou sur un groupe
d espèces, des questions qui les concernent tous sans exception,
en ra tta ch an t à ces problèmes les cas particuliers cor-
Tespondauts qui n ’appartiennent qu’à l ’espèce é tu d ié e , ou à
quelques autres e n c o re , mais qui ne sont pas absolument
généraux.
Or comment faire cet examen sur chaque individu en p a rticulier
ou (histoire naturelle) d’une manière complète et satisfaisante,
si les questions générales ou communes à tous ne sont
pas résolues elles-mêmes? Comment apprécier la valeur, fim -
Bfil i i n