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aiialoiniques animaux se distinguent de ceux des végétaux en
ce qu'ils sont formés priucip;ileiueot de substances organiques
azotées, et ie plus souvent (bien que pas toujours) sans cavité,
lors même qu’ils ont la forme dite de cellule.
Lorsqu’ils ont une cavité distincte et une paroi de cellulose,
comme on le voit exceptionnellement dans la tunique protectrice
des Mollusques tuniciers, les ulricules ne sont pas immédiatement
juxtaposées ; car dans l’épaisseur de la substance qui
sépare les cavités prises pour des cellules e t en représentant les
parois, se trouvent inclus des noyaux ou corpuscules spéciaux,
qu’on retrouve souvent au nombre des éléments anatomiques
animaux.
Eu un mot, cette tunique est bien plutôt une substance homogène
fondamentale de cellulose, creusée de cavités analogues
à ce qu’ou voit dans le cartilage, que formée de cellules
proprement d ite s, rapprochées et juxtaposées comme
celles des p lan tes; seulement ces cavités ne renferment
ni amas de granulations, ni cellules, comme on le voit dans les
cavités de la substance cartilagineuse. C’est ce qui les distingue
des cavités du cartilage. Ce qui du reste différencie ces cavités
chezk?, Tuniciers de celles de tous les éléments anatomiques végétaux,
c’est que, bien que très grandes, elles sont arrondies et
ovoïdes. De plus, une épaisseur considérable de substance sépare
chaque cavité, et en représente la paroi. On ne peut les
séparer les unes des autres, ni leur démontrer une paroi propre
avec interposition de substance intercellulaire dans les méats
laissés naturellement par des cellules ovoïdes qui se toucheraient.
Au contraire, les cellules végétales qui ont une forme arrondie
ou ovoïde sont généralement plus petites que les cavités de
l’enveloppe des Tuniciers, mais toujours à paroi mince. Elles
sont surtout facilement séparables; souvent elles laissent
entre elles des méats intercellulaires pleins de gaz ou dans lesquels
on démontre facilement de la substance intercellulairp ;
elles sont du reste dépourvues de Yulricule azotée ou primitive
que possèdent toutes les cellules végétales à cavité arrondie.
Les cellules végétales égales aux cavités de l’enveloppe des
Tuniciers sont généralement polyédriques; elles le sont toujours
quand elles ont une paroi aussi épaisse que les portions
de cellulose qui séparent les cavités de cette enveloppe.
70. ■— Nombre. Les éléments anatomiques des végétaux
peuvent être isolés, c’est-à-dire qu’il y a des plantes qui
sont représentées par un seul élément {Cryptococcus, pl. VI,
fig. 1). Habituellement ils sont réunis en quantité innombrable,
mais ils peuvent n ’être qu’au nombre de deux, quatre,
seize, etc., dans des espèces dont les individus sont aussi très
petits e t très simples {Cryptococcus guttulatus, Ch. R., pl. VI,
fig. 2, e t Merismopædia ventriculi, pl. XII, fig. 1).
11. — Situation. La situation des éléments anatomiques
de même espèce est symétrique dans beaucoup de plantes
(pl. XII, fig. 1) ; elle est soumise à certaines lois qu’on a encore
peu étudiées ou qu’on n ’a pas encore formulées.
72. — Etendue. Leurs dimensions varient de 0“ ,005 en tous
sens (pl. ni, fig. 10) à 0 “i,100, et de 0” ,002 à 0",040 en largeur,
jusqu’à environ 0“ ,700 pour la longueur (pl. IV, fig. 9),
laquelle n ’a pas, d u re ste , toujours pu être nettement mesurée.
73. — Consistance, élasticité. Les éléments anatomiques
varient trop sous ces deux rapports pour qu’on puisse en rien
dire en général. Les uns sont mous e t flexibles, comme la plupart
des filaments de mycélium, etc. ; les autres plus ou moins
résistants et élastiques, comme certaines fibres ligneuses ; ou
fragiles et élastiques, ou rigides et cassants, comme certaines
fibres ligneuses aussi.
74. — Hygrométricité. Tous les éléments anatomiques sont
hygrométriques, c’est-à-dire susceptibles de s’imbiber d’eau , s’ils
sont desséchés , et de présenter des phénomènes d’échange
endosmotique e t exosmotique avec les liquides ou les gaz ambiants,
s’ils sont eux-mêmes pleins de ces fluides. Ce caractère
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