
romba avec les symiitùmes do la pbtbisie. En le disséquant six
heures après, 31. Spring trouva au devant cl au-dessous des reins
une tumeur assez grosse, adbérani intimement à la paroi postérieure
de l’abdomen, et recouverleeu avant p arleg ro s intestin.
Elle était formée d’un tissu homogène blanciuUre, jaumUre, la rdacé,
et présentait dans son centre une cavité close à surface
inégale. A l’une des parois de cette cavité existait une touffe de
moisissure verdâtre. La tumeur était développée aux dépens
du sac aérien correspondant, dont la membrane avait cessé
d’être distincte. Les poumons étaient bypérémiés , mais perméables
et sans dégénérescence morbide. Les autres organes
étaient sains. La nature anatomique du produit ne put être déterminée
; le tissu était presque exclusivement composé de
substance albumineuse. 3i. Spring rapproche, avec raison, ce
cas de ceux dans lesquels le développement du Cliampignon
est un épiphénomène précédé de l’altération des sacs aériens,
mais non la cause ayant déterminé cette altération.
ESPÈCE v 2 .— J S P E R G Î . l lU S N iG K R S C . n y s , Cil. îi.
i. 8 Floccis slerilibus albo-lanuginosis, micantibus, Roccosis
seu fasciculatis, articulatis, ramosis, intertextis; fertilibus siin-
plicibus,bifidis minus sæpe, clavalis, dein roturulatis ; sporidiis
compactis in capitulis, opaco-fuscis, nigrisve.
» H a b . In saccis aereis pblbisi laborantibus Phasiani colchici,
L. (pl. V, flg. 2).
» Ohs. Vix cespitosus ; mycélium evideiis, micans, effusuin ;
flocci ipsi abs coloribus ; cespites nigrescentes a sporidiis nigris
circa apicern clavatum seriatim arctc congesti, sed confuse
in superficie capituli ; speciem ab Aspergillo glauco Fries
ct A. ferrugineo certe diversam constituit. »
II. Description anatomique.—-On distingue neUcment dans
cette espèce : 1» le mycélium, 2“ les réceptacles, 3“ \e?. spores.
i ° Lo, mycélium est assez peu abondant proporlionuelleinent
â la (juantité des lilaments fertiles, il est répandu el adherent
â la surface des tissus malades, soit sous iorine de blaments
dressés (pl. V, üg. 2, c) ou inclinés, ayant une extrémité adhérente
dans les tissus malailes, soit sous forme de tubes étalés
et entrecroisés a la surface de ces tissus. 11 est d’un b lan cb rd -
lant micacé, quand il esleri couches ou enfaisceauxun peu épais,
ce qui est rare, ou du moins il faut pour le voir l’examiner a 8 ou
10 diamètres de grossissement. Ces couches formées par le végétal
n’ont cet aspect bien manifeste qu’autant que les réceptacles
se sont déjà développés, et ne sont pas encore couverts
de spores.
Les filaments de mycélium ont une largeur de 0“ “ ,002
0 “‘“ ,003, une longueur qui varie depuis quelques centièmes
de millimètre jusqu’à un dixième et plus.
Ils sont cylindriques, souvent llexueux (b), incolores, transparents.
L’i ia a n e le s gonlle pas ; l’action des réactifs n’offre
rien de spécial qui ne soit signalé daus les généralités de ce
livre.
Ces filaments sont ordinairement ramifies [a, b) et ionnes de
cellules superposées, articulées, avec un petit resserrement au
niveau de cbaque doubie cloison ou articulation. Ces resserie-
raents sont dus, soit à un rétrécissement de l’extrémité des deux
cellules juxtaposées bout à bout, soit â un léger renilement de
l'une des deux cellules [b, b). Les cellules sonl de la largeur des
tubes qu’elles forment; leur longueur varie de 0'““ ,010 a
0mm,oâO. Elles sont quelquefois bifurquées, et deviennent l’on-
gine d’autant de branches, ou bien celles-ci sont constituées
par artieniation latérale d’une cellule avec les autres du blâment
principal [h, b). Les tubes sont légèrement granuleux.
Chaque granulation a 0“ '»,001 au plus. Elles n ’ont pas de
novau.
2» Réceptacles. — Les lilamenls ferliies ou réceptaculaires
sont habituellement plus nombreux que ceux du mycélium,
plus longs du double environ el plus, lorsqu'ils sont tout â fait
Ii