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éventualité, el pour n ’omettre aucime de cedes (pd sont uliles.
Enfin vieuneut leurs modiiicatious suivant les sexes, Ages,
races, espèces, etc.
La neuvième section eu visage des comlitious d’activité bien
plus purement chimiques, mais moins générales que les p r é cédentes,
plus compliquées, plus discontinues, fournies ¡lar
les milieux ambiants. Elle étudie les rapports existant entre
le milieu et l’appareil digestif spécialement, et très accessoirement
avec la surface du corps, qui peut absorber l’eau et
les substances dissoutes. On donne le nom Aï aliments aux matières
assimilables solides et liquides que fournissent les milieux
à l’être organisé. Les dernières reçoivent spécialement le
nom de boissons, par rapport aux animaux supérieurs du
moins.
Il faut ici étudier ; 1“ Les conditions des actes élémentaires
deleur introduction. Quand elles sont solides, il faut : a. qu’elles
soient susceptibles d’être brisées, triturées, mâchées; 6. quelles
soient susceptibles d’être dissoutes: étude qui doit toujours être
faite dans les rapports avec l’organisme, en se plaçant autant
(|ue possible au point de vue des conditions qu’il oifre lui-
même, en employant par conséquent les humeurs qu’il fournit.
2" Quand elles sont liquides, il faut connaître les condilions des
actes élémentaires d’endosmose, tant par rap[)ort à l’appareil
digestif que relativement aux téguments. Pour les plantes et
pour les animaux dont les aliments sont toujours liquides,
l’élude se borne à cet ordre d’observations.
3“ H faut enfin connaître les conditions d’aclious chimiques
d’une p a rt offertes par les aliments, ct de l’autre p a rla matière
organisée. Ici s’applique également la remarque faite en parlant
de la section précédente.
Ces conditions, tan t physiques que surtout chimiques, doivent
être examinées successivement pour les aliments cristallisables
d’origine inorganique et d’origine organique, dont plusieurs
portent les noms spéciaux de e.ondimenis ou de vriueules des
suivants, selon leurs usages. Us [leuvenlêire les mis d’origiue
minérale (eau, sels, etc.), ou d ’origine végétale (vins, alcools,
etc.). H faut ensuite aborder l’étude des aliments proprement
dits, constitués par des substances complexes, non
cristallisables, azotées ou n o n , d’origine végétale ou animale.
La température, la densité, etc., les sexes, les âge s, les
races, les espèces, etc., doivent être pris en considération dans
l’étude de ces rapports spéciaux entre le milieu ou les substances
(¡u’on en lire pour l’organisme et ce dernier.
La dixième section étudie les rapports existant entre les
conditions d’existence ou d’activité offertes par le milieu aux
appareils et organes émonctoires et ces appareils et organes eux-
mêmes. Ce sont l’appareil urinaire et l’appareil de défécation
principalement et accessoirement la peau, reje tant la sueur.
Il faut y joindre les glandes cutanées qui sécrètent divers
produits, généralement excrémentiliels : par exemple, les
glandes préputiales, inguinales, etc.; secondairement il faut
y ranger les sécrétions végétales excrémentiüelles. Il y a
dans les milieux des conditions d’existence qui sont en
rapport avec les actes qu’accomplissent ces divers groupes
d’organes; ce sont les condilions de putréfaction et autres
conditions de destruction des divers excréments. Bloins frappantes,
moins étudiées que les conditions d’existence des
corps organisés, elles n ’ont pas moins leur valeur. On peut
s’assurer de l’importance de leur étude, qui est moindre toutefois
que celle des autres couditioiis de destruction des matières
excrétées, en se représentant pour un instant ces conditions
supprimées ; il est facile alors de voir disparaître peu à
peu la possibilité de la vie.
Ces conditions de destruction des divers excréments
(les êtres supérieurs dcvieimcuteu effet conditions d’existence
des êtres plus simples. Ceux-ci font à leur tour partie des milieux
où vivent les précédents ; car ce sont eux ([ui leur four-
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