
1 autre. Ua observe rareaicnt des spores assez allongées pour
imiter des lilaments crypiogamiques.
Les spores sont rondes ou allongées , variant entre 0''’“',003
cl 0'‘’“ ,005 tic long sur 0"’“ ,003 et 0™'“,004 de large. 11 y eu a
m.éme qui ont jusqu’à 0'"’",007 el 0»‘“ ,0 i0 de long. Quelques
unes oiîrcnt même, soit une tache distincte dans leur intérieur,
soit un noyau mal circonscrit. D’antres sont allongées avec uu
clrangleineutauinilieu. On voit par places des lignes de spores
c t roi temen t j ux ta posées.
Ilî. Le nîiïicii dans le(|uel se rencontre ce végétai est représenté
par la substance même de la racine des poils. On ne sait
pas encore si les conditions nécessaires à la reproduction dos
spores ou cellules qui le forment sont un état d’altération
locale ou générale des humeurs, ou si le végétal peut sc développer
sur un individu bien portant dès que les spores sont
arrivées dans le follicule pileux jusqu’à la racine du poil. Toujours
cst-i! que ce u ’cst que dans cette partie du corps qu’ii
c ro it; il s’étend plus ou moins haut dans l’épaisseur de la substance
du poil, et il gonfle celui-ci. Il détermine alors les accidents
dont l’ensemhle caractérise la maladie connuesous le nom
de teigne tondante ou tonsurante, herpès tonsurant, etc. il
ne paraît nas que les croûtes du cuir chevelu soient un milieu
qui en favorise l’accroissement, car il ne s’y multiplie pas.
Les seuls moyens dont l’emploi paraisse constituer un milieu
défavorahie au développemént de ce Lhainpignon sont
ceux qu’a indiqués M. Bazin [loc. cit., p. 95, 97), et qui se réduisent
à cc qui suit ;
Les frères Mahon ont appliqué à la teigne tonsurante les
niovensemployésdans le traitement du favus; ils la guérissent
génteiaymçjjLihjps,!;^^ dixMnqj^.|j„,
M. Cazenave ne croit pas qu’il soit possible de fixer la durée
du traitéinent de l’herpôîf’ tonsuraint. Leg ïnôH’cnS qu’il indique
sont Ics.1qÜ0»s lÊoralées-i» ïa pommade ave« l’onguenf oitrin
ct le goudron, avec le tannin, le suTfui‘e (lé chaux, ê f è .;'il
f a vu guérir au hout de six ou huit mois, quehmefois au
hout d’un an et plus. Les cheveux repoussent toujours ; on n’a
pas à red o u te r, comme dans ie ia v u s, une alopécie permanente.
Les topiques trop actifs ne conviennent pas (1).
il est certain (ufon peut ohtcnii' la guérison d e là teigne tondante
sans épilation , et par les moyens qu’indique M. Cazc-
nave J ’ai moi-mcnie, coiitinueM.Bazin, traité par ces moyens,
en ville, cini] enfants atteints de cette aifeclion. Tous les cinq
sont guéris, et les cheveux sont repoussés sains sur les places
(¡ui avaient été le siège du ma! ; mais la guérison a été lente à
obtenir ct le traitement s’est prolongé pendant près d’une
année.
La méthode épilatoire, suivie de fimhihition parasiticide,
réussirait à merveille dans la teigne tondante , mais la première
condition du succès , i’épilalion , ne peut être que très
(lifficilement obtenue. Les cheveux s’enlèvent avec facilité et
sans douleur sur les plaques , mais on n ’en arrache qu’un irès
uelit nomhre ; ils viennent presque tous sans racine. Le Cham-
¡¡ignon qui les imprègne les rend fragiles, c tils se rompent au
plusléger effort de traction que l’on fait pour les extraire (Bazin).
On doit attaquer cette affection dès sa naissance , ct alors
il est facile d’en arrêter les p ro g rè s; il faut épiler toutes
les petites places sur lesquelles apparaissent des vésicules
herpétiques, et lotionncr les points dégarnis avec une éponge
ou dfic petite brosse douce imhihée d’une solution de sn-
hliiné (2 grammes de sublimé dissous dans l’alcool pour
500 grammes d’eau disliîh'c). La solution d ni’étntc de
cuivre ne convient pas i c i , elle est trop active, ct, comme l’a
très justement remarqué M. Cazenave , les topiques trop irri-
tàntg «cM M l8 'M !" ^ J J iisT e u 1 iiâ fè h è è , lé éhaihiiî^udh
sé fn'rtilîptli^''3 'Üiiié’iifia'iii'c‘ ciiràvantè (Bazin)';
Si la tèigTié’ thiufàiVte fe'it priie aii déliüt , la .guérison est
1.1 ur: ■ih-m; f. !■■: '■ ■
(l)j Ql^ttNAVTk '/Vaii« AÎeiS m a la d ie s d u .'gjjr .çfæuH’fo. Pari.', 1850, in-8_,
pngo 205.’ - ' i'
i